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L'AFSCA en tant qu'organisation |
Contexte social, économique et administratif | Vision des parties prenantes | Objectifs stratégiques et opérationnels 2015-2017 |
Fréquences d'inspection | État des lieux des objectifs |
Thème 3 : Une agence acceptée par les opérateurs et reconnue par la société, et les consommateurs en particulier, tant au niveau national qu’international Version imprimable | Dernière mise à jour le
22.04.2016 Vision Le consommateur occupe toujours une position centrale dans la politique de l’AFSCA. Les programmes de contrôle visent à maintenir au niveau le plus bas les risques pour les consommateurs dans le trajet précédant l’achat. Une fois qu’une denrée alimentaire se trouve aux mains du consommateur, ce dernier assume une partie de la responsabilité. Il est donc important que le consommateur soit informé et sensibilisé à tous les aspects concernant la sécurité alimentaire. Outre l’information classique, les consommateurs auront, à partir de 2015, aussi l’accès aux résultats des contrôles, ceci en application des règles relatives à la publicité de l’administration. Les évolutions sociétales peuvent avoir leur effet sur la politique menée par l’AFSCA. Ainsi, le choix de réduire le gaspillage alimentaire a eu pour conséquence que l’AFSCA a instauré un certain nombre d’assouplissements pour les banques alimentaires. Les choix futurs concernant la date limite de consommation et la date de durabilité minimale peuvent requérir une nouvelle adaptation. La consommation d’insectes est un autre exemple. L’AFSCA suit ces évolutions de très près et continuera à y réagir. Une concertation bien structurée avec toutes les parties prenantes est essentielle pour développer une politique socialement acceptée. Le Comité consultatif conservera son rôle central pour tous les sujets transversaux. Les problèmes spécifiques seront abordés dans des groupes de travail du Comité consultatif ou dans la concertation sectorielle. Les organisations professionnelles sectorielles concernées et les organisations de consommateurs y seront impliquées de manière égale. Le Comité scientifique de l’AFSCA est un organe indépendant qui est chargé de l’évaluation des risques au profit de l’AFSCA et d’autres instances. Cette indépendance doit garantir une évaluation objective des risques et éviter que leur gestion et leur évaluation n’interfèrent. Un dialogue constructif entre le Comité scientifique, l’AFSCA et les parties prenantes est néanmoins indispensable et doit être assuré. Ce dialogue peut, dans un certain nombre de cas, être organisé en vue d’un avis final, de telle sorte que le Comité scientifique dispose de toutes les informations pertinentes qui lui sont nécessaires pour fonder ses avis sur des bases solides. Ouverture et transparence constituent des facteurs de réussite critiques pour l’acceptation de la politique. Outre une information étendue sur le site web, la publication des résultats d’inspection contribuera sans nul doute à la sensibilisation à la fois des opérateurs et des consommateurs. Le point de contact pour les consommateurs est maintenu. Les opérateurs doivent, eux aussi, être en mesure d’adresser leurs plaintes auprès d’un service de médiation indépendant. Le service existe déjà à l’AFSCA, mais une meilleure notoriété de ce service auprès des opérateurs et une meilleure utilisation ne peut que profiter à l’acceptabilité de l’AFSCA. Outre l’exécution de contrôles, le développement d’une stratégie en matière de prévention, de sensibilisation et d’information constitue le deuxième pilier important des activités de l’AFSCA. Les canaux de communication en vue de ce développement seront choisis en fonction de l’évolution de leur utilisation par les citoyens et les entreprises. Si la tendance actuelle se maintient, l’importance des documents imprimés diminuera au profit de la communication via les médias sociaux et l’utilisation des smartphones / tablettes. En tant que pays exportateur, il est important que les réalisations de l’AFSCA et sa fiabilité soient suffisamment visibles à l’étranger. Non seulement le développement d’un réseau international, mais aussi la visibilité de la sécurité et de la qualité des produits belges doit demeurer un axe prioritaire permanent. Ceci vaut aussi bien pour les pays à destination desquels sont exportés nos produits que pour les pays en voie de développement qui prennent en exemple le modèle belge. Dans le cadre des accords entre l’AFSCA et la CTB, l’AFSCA poursuivra également la coopération dans le cadre de l’amélioration de la qualité sanitaire et phytosanitaire des produits agro-alimentaires dans des pays tiers. Objectifs stratégiques et opérationnels
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