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29 MAI 2013          


   
LA BELGIQUE OBTIENT LE STATUT OFFICIELLEMENT INDEMNE DE PESTE ÉQUINE

Le 28 mai 2013, l’Organisation Mondiale de la Santé animale a reconnu officiellement le statut historiquement indemne de peste équine de la Belgique. L’obtention de ce statut est le fruit d’un travail conjoint entre l’AFSCA et le secteur équin. Ce statut constitue un atout important pour la Belgique, il facilitera le commerce de chevaux vers les pays tiers ainsi que la participation des chevaux belges aux compétitions internationales organisées hors Europe.

La peste équine est une maladie virale qui peut infecter toutes les espèces d’équidés ainsi que leurs croisements. Les chiens, les carnivores sauvages, les chameaux et les éléphants peuvent également être infectés.  Il ne s’agit pas d’une zoonose ; l’homme n’est pas infecté sauf accidentellement (personnel de laboratoires).

Le virus est endémique en Afrique sub-saharienne tropicale et subtropicale, du Sénégal jusqu’à l’Ethiopie et l’Erythrée et au sud jusqu’à l’Afrique du Sud. Des foyers ont été diagnostiqués en 1987 et jusqu’en 1990 en Espagne, en 1989 au Portugal. L’origine était l’importation en Espagne de zèbres infectés en provenance de Namibie. La maladie a été éradiquée en 1990 grâce à une politique stricte d’élimination des animaux infectés, de restriction de mouvements et de vaccination.

La mortalité peut être très élevée, jusqu’à 95 % selon la forme de la maladie. Les animaux présentant la forme la moins grave guérissent en majorité, c’est généralement le cas des zèbres et des ânes africains.

Le virus est transmis via les culicoïdes, comme c’est le cas pour le virus de la langue bleue. Il n’est pas exclu que les espèces de culicoïdes présentes en Belgique puissent propager la maladie si celle-ci est introduite sur notre territoire.

La législation prévoit des mesures strictes de lutte contre la peste équine  :

  • Toute suspicion ou constatation de peste équine doit être immédiatement notifiée à l’AFSCA.
  • En cas de suspicion, les équidés de l’exploitation doivent notamment être isolés en attendant que l’infection soit infirmée, l’entrée et la sortie d’équidés de l’exploitations sont interdites.
  • Si l’infection est confirmée, tous les équidés atteints ou présentant des signes cliniques doivent être mis à mort et détruits. Des analyses sont réalisées régulièrement sur les équidés restants. Une zone de protection est établie autour du foyer  au sein de laquelle toutes les exploitations détenant des équidés sont recensées et inspectées et les mouvements des équidés sont également interdits.
  • Tout traitement thérapeutique ou préventif de la peste équine est interdit.
  •  Les mesures ne sont levées qu’au plus tôt 30 jours après la mise à mort et la destruction du dernier équidé atteint ou suspect d'être atteint de peste équine, et pour autant que les équidés de l'exploitation aient été soumis avec une réaction négative à deux tests ELISA, avec un intervalle compris entre vingt et un et trente jours.
Vous trouverez plus d’informations concernant la maladie sur  le site web de l’Afsca :
www.afsca.be > Professionnels > Production animale > Animaux > Santé animale > Maladies animales > Peste équine
 
 

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