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| 2 AOÛT 2013 |
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4 NOUVEAUX CAS DE FIÈVRE Q EN 2013
La fièvre Q fait partie, depuis quelques années, des maladies animales pour lesquelles l’AFSCA organise une surveillance.
Depuis fin 2009, l’AFSCA organise un monitoring de lait de tank dans les troupeaux caprins et ovins. L’objectif est de connaître leur statut en matière de fièvre Q. Le protocole avortement de l’Agence prévoit également une analyse de laboratoire systématique pour rechercher Coxiella Burnetii dans le matériel d’avortement des petits ruminants.
Initialement, seules des mesures de biosécurité et d’hygiène étaient imposées suite à un résultat PCR non conforme dans du lait de tank ou du matériel d’avortement. En 2011, suite à la publication de l’arrêté ministériel du 11 mai 2011 fixant des mesures de lutte contre Coxiella burnetii chez les ovins et les caprins, la vaccination obligatoire a été introduite pour les troupeaux de chèvres dans lesquels la présence de Coxiella burnetii est avérée.
Cette vaccination obligatoire concerne toutes les chèvres âgées de plus de 3 mois. La primo-vaccination (2 injections avec intervalle de 3 semaines) doit toujours être suivie d’au moins 2 revaccinations dans un intervalle de 9 à 12 mois, et ce, même si à ce moment le résultat de la PCR du lait du tank est à nouveau conforme. L’AFSCA met le vaccin (Coxevac ®) gratuitement à disposition. La vaccination réduit considérablement l’excrétion des germes et réduit de manière significative le risque de contamination pour les personnes qui entrent en contact direct ou indirect avec des animaux infectés ou leurs produits.
Les premières années, ce germe n’a été détecté que dans 11 élevages de chèvres et n’a plus été retrouvé après la vaccination dans la plupart des troupeaux.
En 2013, 4 nouveaux cas ont été mis en évidence, deux suite au monitoring du lait de tank et deux dans le cadre du protocole avortement. Toutes les chèvres de ces troupeaux ont depuis été vaccinées.
La mise en évidence d’exploitations positives via le protocole avortement démontre l’importance du respect de la réglementation relative à la déclaration d’avortement. A chaque avortement, le placenta, les fœtus ou les agneaux mort-nés et un échantillon du sang de la mère doivent être transmis aux organisations régionales de la santé animale (DGZ et ARSIA) pour la recherche de l’agent de la fièvre Q. Réalisée dans le cadre du protocole avortement, cette analyse est toujours financée par l’AFSCA.
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