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AFSCA - RAPPORT D'ACTIVITÉS 2016 Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire |
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| L'AFSCA | Au service des consommateurs | Au service des professionnels | tionales - Export |
Inspections | Échantillonnages et analyses | Contrôles à l'importation | Baromètres |
L'AFSCA Version imprimable |  Dernière mise à jour le
23.06.2017
Cher lecteur, L’année 2016 s’est avérée être une bonne année au cours de laquelle les collaborateurs de l’Agence ont fait preuve de beaucoup d’engagement dans la réalisation de leurs missions, dans la prise d’échantillons, dans le suivi des dossiers et dans la promotion de la politique belge au niveau international. La surveillance de la sécurité de la chaîne alimentaire est la mission centrale de l'AFSCA et nous continuons à nous investir pleinement dans cette tâche. En 2016, nos collaborateurs ont mené 119.487 missions auprès de 66.038 entreprises. Les résultats obtenus étaient très bons. 87% des domaines contrôlés (check-lists) ont obtenu un résultat favorable. Sur les 85.905 échantillons prélevés, 96,8% étaient conformes. Le niveau de sécurité alimentaire peut donc résolument être considéré comme élevé et le mérite n’en revient pas seulement à l’AFSCA mais aussi aux entreprises et aux organisations sectorielles. Un point à souligner est l’amélioration des résultats dans les écoles. Des efforts considérables ont été fournis en collaboration avec la cellule de vulgarisation afin d’améliorer les connaissances en matière de sécurité alimentaire dans les cantines scolaires. Nous espérons que cette amélioration se maintiendra. Le baromètre de la sécurité alimentaire reste un point d’attention. Celui-ci a, pour la première fois, connu une petite régression. Nous allions nous heurter à un résultat difficile à améliorer et c’est apparemment ce qui s’est produit en 2016. Cela signifie que toutes les parties prenantes doivent rester vigilantes. L’AFSCA travaille d’arrache-pied au maintien de l’efficacité et de la qualité de ses inspections et contrôles. Même en période de restriction budgétaire, nous investissons pleinement dans le soutien et la formation de nos collaborateurs. Saviez-vous que l’AFSCA, avec ses 6 journées de formation par an et par équivalent temps plein, se situe tout en haut du classement de l'administration fédérale ? Avec un taux de satisfaction de l’ordre de 87% pour l’ensemble de notre personnel, nous sommes également particulièrement bien placés. L’un des premiers points soulevés par un stagiaire externe présent dans mon service était « le grand enthousiasme des collaborateurs ». Mais l’AFSCA se doit également, en tant que service public, de fournir des efforts budgétaires. Cela signifie notamment que le travail doit être réalisé à l’aide d’effectifs réduits. La conséquence logique est la diminution du nombre de missions par rapport à 2015. Ce n’est pas un drame en soi mais cela indique bien que nous avons atteint la limite de ce qui pouvait être compensé par des gains d’efficacité. La protection de la santé animale fait également partie des missions de l’AFSCA. Nos élevages professionnels ont échappé en 2016 aux contaminations de grippe aviaire. Ce n’est pas le fait du hasard (même si la chance intervient à un moindre niveau) mais bien une conséquence de l'attitude professionnelle du secteur et de l’application stricte des mesures de biosécurité. Dans le futur, nous devrons cependant tenir compte d’une augmentation probable du risque. Le secteur professionnel est prêt mais les éleveurs amateurs doivent eux aussi assumer leurs responsabilités. Les mesures telles que l'obligation de confinement revêtent une importance essentielle afin d'éviter tout problème. En 2016, les mesures destinées à réduire la résistance aux antibiotiques dans les élevages de bétail ont également atteint leur « vitesse de croisière ». Les résultats sont encourageants et laissent espérer le meilleur pour l'avenir. Cela donne un bel exemple de la manière dont une collaboration entre les instances publiques et les secteurs concernés peut mener à de bons résultats, avec un minimum de réglementation additionnelle. L'AFSCA reste également active dans le secteur des végétaux. Suite aux contrôles menés, quelque 6.038 analyses ont été réalisées afin de dépister la présence d’organismes nuisibles. De plus, l’AFSCA prend d’autres initiatives pour relever le niveau des entreprises d’une part, et pour accomplir son rôle sociétal d'autre part. Afin d'aider les petites/très petites entreprises et les indépendants, en plus de la cellule de vulgarisation, nous avons mis sur pied une cellule d’accompagnement. Au début, chacun a dû trouver ses marques mais les préparatifs effectués en 2016 génèreront sans aucun doute des résultats cette année. Le développement de la cellule « exportation » s’est poursuivi. Le soutien des exportations relève des tâches d'intérêt général de l’AFSCA. Les efforts fournis ces dernières années par les entreprises et les instances publiques commencent à porter leurs fruits. Nous nous sommes entre-temps forgés une bonne réputation à l’étranger mais nous ne pouvons pour autant nous reposer sur nos lauriers. Afin de maintenir cette réputation, il est primordial d'assurer la qualité et la crédibilité des certificats délivrés quotidiennement par l’AFSCA. L’une des principales régions dans le viseur des exportateurs est la Chine et l’année 2016 s’est clôturée par une mission d'inspection de nos homologues chinois, couronnée de succès. Il s’agit d'un travail de longue haleine mais la confiance entre l’AFSCA et les services d’inspection chinois a commencé à s’installer, tout comme la confiance en l’industrie alimentaire belge. Clôturer l’année avec une telle note positive est toujours agréable. Le consommateur, le citoyen et les entreprises du secteur alimentaire peuvent être certains que les collaborateurs de l’AFSCA continueront à s’investir dans leurs missions afin de les accomplir au mieux. Herman Diricks, Administrateur délégué |
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