www.afsca.be       AFSCA - RAPPORT D'ACTIVITÉS 2018
Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire
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Santé animale Version imprimable   |   Dernière mise à jour le 07.10.2019

Maladies dont la Belgique est indemne
Suivi des avortements
Peste porcine africaine
Maladie de Newcastle
EST
Cysticercose
Anémie infectieuse équine
Maladies des animaux d’aquaculture
Maladies des abeilles



La politique sanitaire de l'AFSCA vise à maintenir le statut « indemne » pour les maladies animales et à en élargir le champ d’application. Elle prévoit notamment des enquêtes et des analyses systématiques en cas d'avortements chez les bovins et les petits ruminants, une campagne hivernale appropriée chez les bovins, des analyses sanguines lors de l'introduction de bovins originaires de pays qui ne sont pas officiellement indemnes de certaines maladies, à leur arrivée en Belgique, ainsi qu'une analyse et un monitoring des maladies animales (ré)émergentes.

L'AFSCA délègue une part importante de la surveillance sanitaire aux associations régionales pour la santé animale ARSIA et DGZ (monitoring et diagnostic des maladies à notification obligatoire, surveillance ciblée des maladies dans le cadre de la surveillance officielle et des programmes d'éradication, soutien et guidance d'exploitations dans le cadre de la surveillance des maladies, identification et enregistrement des animaux), ainsi qu’à Sciensano (laboratoire national de référence dans le cadre des maladies animales et zoonoses, enquête épidémiologique et analyse de risques, amélioration de la qualité des bases de données utilisées lors des campagnes de vaccination et pour les contrôles en matière de santé animale) et y consacre annuellement plus de 10 millions d’euros.





Maladies dont la Belgique est indemne

La Belgique est officiellement indemne de plusieurs maladies chez les bovins et les porcins : la leucose bovine (depuis le 1er juillet 1999), la brucellose bovine et la tuberculose bovine (depuis le 25 juin 2003), la maladie d'Aujeszky (depuis le 4 octobre 2011). La Belgique est également exempte de nombreuses autres maladies telles que la fièvre aphteuse, la rage, la peste porcine classique et la fièvre catarrhale du mouton (depuis le 15 février 2012). Malgré la survenue de l’infection par la peste porcine africaine chez les sangliers sauvages en septembre 2018, la Belgique conserve son statut indemne de peste porcine africaine chez le porc domestique. En 2018, la Belgique a aussi temporairement perdu son statut indemne de maladie de Newcastle chez les volailles mais l’a retrouvé fin de cette année.

La liste complète des maladies est disponible sur le site web de l’AFSCA. Pour la santé de notre bétail mais aussi dans le contexte des échanges intracommunautaires et des exportations vers les pays tiers, il est important que la Belgique reste indemne de ces maladies.

    Brucellose bovine 

    Après les cas de brucellose détectés fin 2010, début 2012 et le dernier foyer de début 2013, aucun nouveau foyer n’a été détecté.

    Le programme de surveillance prévoit une enquête obligatoire en cas d’avortement ainsi qu’une enquête, sur base d’une évaluation du risque, dans une sélection de troupeaux :
    • dans lesquels, au cours des 3 dernières années, des bovins proviennent d’Etats membres ou de pays tiers n’ayant pas de statut officiellement indemne ;
    • dans lesquels aucun cas d’avortement n’a fait l’objet d’une enquête ; et
    • sur base d’autres raisons sanitaires et épidémiologiques.

    Deux fois par an, un screening de toutes les exploitations laitières est également réalisé au moyen d’analyses de lait de tank. En 2018, tous les résultats étaient favorables.


    Tuberculose bovine

    La Belgique est officiellement indemne de tuberculose bovine depuis le 25 juin 2003. Cela signifie que, sur base annuelle, la tuberculose ne peut être présente que dans maximum 0,1 % de l’ensemble des troupeaux bovins.

    Les mesures prises dans les derniers foyers de 2017 sont levées au cours de l’année 2018 après le nettoyage et la désinfection des installations.
    Au cours du monitoring hivernal 2017-2018, un nouveau foyer de tuberculose bovine est détecté. Le troupeau fait l’objet d’un stamping out.
    Au cours de l’année 2018 cinq autres foyers de tuberculose sont identifiés.
    Le premier des cinq est détecté à l’abattoir et fait l’objet d’un abattage partiel. Tandis que le deuxième, qui est un troupeau de contact du précédent, réalise à un abattage total.
    Un troisième troupeau foyer est détecté suite à une tuberculination à l’achat. Il fait l’objet d’un stamping out. Tandis que le quatrième, qui est un troupeau de contact du précédent, réalise à un abattage partiel.
    Le dernier troupeau foyer est identifié en fin d’année à l’abattoir. Un abattage total est réalisé dans ce troupeau.
    Les deux exploitations qui font l’objet d’un abattage partiel en 2018 sont toujours suivies en 2019.




Suivi des avortements

Lors de chaque notification d’avortement chez des bovins, ovins ou caprins, outre la recherche obligatoire de l’agent de la brucellose, une analyse approfondie de toute une série de pathogènes est également réalisée. La recherche de la cause des avortements est réalisée sur le sérum de la mère et par le biais de l’analyse virologique et bactériologique de l’embryon rejeté ou du placenta.

En 2018, 8.797 avortements de bovins ont été soumis à une analyse. Cela correspond à une diminution par rapport à 2017 (9.964). Le nombre d’analyses reste élevé en raison du financement par l’AFSCA d’une part, des analyses réalisées dans le cadre du protocole avortement et, d’autre part, de l’organisation du transport du matériel pour analyse. Aucun cas de brucellose n’a été détecté lors de ces analyses.

Agents pathogènes identifiés en cas d'avortements chez les bovins :
  • Mère : néosporose (18,3%) ;
  • Fœtus et placenta : Schmallenberg (0,07%), BVD (0,76%), Salmonella (0,12%).

En 2018, 171 avortements d’ovins et caprins ont été soumis à une analyse (111 en 2013, 149 en 2014 et 2015, 109 en 2016, 137 en 2017). Aucun cas de brucellose n'a été détecté.

Agents pathogènes identifiés lors d'avortements chez les ovins et les caprins (fœtus et placenta) :
  • Fièvre Q (13,4%)
  • Chlamydophila abortus (2,3%)
  • Campylobacter foetus (0,5%)
  • Campylobacter jejuni (0,5%)
  • Toxoplasma gondii (2,9%)




Peste porcine africaine

Pour la première fois depuis 1985, la peste porcine africaine (PPA) a été constatée en Belgique, chez des sangliers retrouvés dans le sud de la province du Luxembourg. Il n’existe pas de traitement spécifique ni de vaccin contre cette maladie virale. Les activités des différents niveaux de compétence sont coordonnées en vue d’éradiquer la maladie sur le long terme, et de prévenir la possible propagation du virus chez les sangliers sauvages (compétence régionale) et dans les exploitations porcines (compétence fédérale) sur le court terme. La préparation par la Région wallonne permet une très bonne collaboration. Tous les porcs (domestiques) détenus à l’intérieur de la zone initialement contaminée ont été abattus. Cette mesure a été prise afin d’éviter la transmission du virus des animaux sauvages aux porcs d’élevage, ce qui n’entraînerait pas uniquement des problèmes pour la santé animale, mais aurait également un impact économique très important. Une interdiction de rassemblement a en outre été instaurée pour les porcs et les mesures de biosécurité dans les exploitations porcines ont été renforcées. Grâce à ces mesures strictes, les exploitations porcines ont jusqu’à présent été préservées de la maladie.

Le foyer de peste porcine africaine découvert chez les sangliers sauvages a aussi un impact considérable sur l’exportation de viandes de porcs en dehors de l’UE. La plupart des pays tiers ont instauré un embargo et dans d’autres cas les accords bilatéraux ne pouvant plus être satisfaits, l’exportation n’était plus possible. De plus, la plupart des pays n’acceptent pas l’application de la régionalisation telle que décrite dans les normes internationales, ce qui complique la réouverture de ces marchés.

Dans un premier temps, l’AFSCA a pris les mesures nécessaires afin de garantir le respect des accords bilatéraux avec les pays tiers. Vu l’impact économique important sur le secteur porcin, les différents stakeholders ont discuté au sein d’une taskforce des actions à entreprendre pour que les exportations soient à nouveau possibles. L’AFSCA fait partie de cette taskforce présidée par les Affaires étrangères.

Elle informe les autorités étrangères de manière transparente sur la situation et les mesures prises. À cet effet, elle collabore étroitement avec les Affaires étrangères et les ambassades. L’AFSCA a ainsi donné des explications aux diplomates et ambassadeurs des pays tiers au Palais d’Egmont. Bien que la contamination par la PPA ne soit survenue que chez les sangliers sauvages présents dans une zone restreinte de l’extrême sud du pays et que le secteur porcin – situé à environ 95% dans le nord de la Belgique – soit toujours indemne de PPA, la plupart des pays tiers sont réticents à l’idée de réautoriser les exportations.

Des initiatives coordonnées, tant au niveau politique que technique, seront en outre nécessaires pour enregistrer des progrès. Pas seulement au niveau belge, mais aussi au niveau européen, une collaboration avec la Commission européenne et les autres États membres est mise en place afin de convaincre les pays tiers de l’approche européenne pour la régionalisation en cas de foyers de maladies animales.




Maladie de Newcastle

Au cours du printemps et de l’été 2018, le virus responsable de la maladie de Newcastle ou paramyxovirose a été retrouvé dans des exploitations avicoles en Belgique. La souche virale impliquée, le paramyxovirus aviaire de type 1 génotype VIIi, provient d’Asie du Sud-Est et s’est rapidement propagée au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Europe de l’Est. Cette souche a également été identifiée au Grand-Duché du Luxembourg. En tout, ce sont 20 exploitations avicoles qui ont été infectées entre le 26 avril 2018 et le 31 juillet 2018. Deux cas ont été déclarés chez des négociants amateurs et 15 cas chez des détenteurs amateurs. Le secteur professionnel ayant lui aussi été touché (2 foyers chez des détenteurs et 1 foyer chez un négociant), le statut indemne de l’OIE a été perdu. Il a été retrouvé le 28 octobre 2018.

L’enquête épidémiologique qui a été menée a mis en évidence que ces cas et ces foyers avaient principalement été causés par des volailles de hobby non vaccinées ou insuffisamment vaccinées contre la maladie de Newcastle, qui avaient été achetées/vendues par des négociants en volailles. C’est pourquoi la vaccination a été rendue obligatoire pour les volailles de hobby commercialisées entre les négociants et les particuliers ou participant à des rassemblements par la publication de l’arrêté ministériel du 24 juillet 2018 portant des mesures d’urgence concernant la lutte contre la maladie de Newcastle.




EST

Les Encéphalopathies spongiformes transmissibles ou EST (en anglais : TSE) sont des maladies qui touchent progressivement le cerveau et le système nerveux des animaux. Ces maladies sont occasionnées par certaines protéines infectieuses appelées prions. L’EST la plus connue est l’ESB, ou encéphalopathie spongiforme bovine, mieux connue sous le nom de "maladie de la vache folle".

Une surveillance des EST chez les bovins, les ovins et les caprins a été réalisée dans des élevages, sur des marchés, lors du transport des animaux et dans les abattoirs. La cervelle de tous les animaux suspects a été analysée par le Sciensano.


    Traçabilité de la viande de boeuf

    En mai 2012, la Belgique a obtenu officiellement le statut de "risque négligeable à l'égard de l'ESB". Afin de continuer à garantir une lutte efficace contre la maladie et de contrôler la traçabilité de la viande bovine, l'AFSCA réalise des tests ADN. C’est pourquoi, un morceau d'oreille de tous les bovins abattus est conservé à l'abattoir et la traçabilité de l'animal à travers toute la chaîne alimentaire est assurée dans le système Sanitel.

    Des échantillons de viande bovine sont prélevés dans des ateliers de découpe et des boucheries et sont tracés jusqu’au niveau de l’abattoir : un test ADN est réalisé sur l’oreille conservée en abattoir ainsi que sur les échantillons de viande prélevés dans les ateliers de découpe et les boucheries. Lorsqu’il n’y a pas de concordance entre les 2 tests ADN, une enquête est réalisée.

    Nombre de missions Nombre d'opérateurs
    383 339

      Nombre d'échantillonnages Echantillonnages conformes (%) Nombre de mesures
    Traçabilité ateliers de découpe 121 98,3 -
    Traçabilité boucheries 270 89,3 3
    Total 391 92,1 3

    Mesures suite prises aux non-conformités
      Nombre de mesures
    Avertissements 1
    Autres 2
    Total 3

    Non-conformités
      Nombre d'échantillonnages Paramètres non conformes
    Viande 27 Génotypage
    Viande de découpe 4 Génotypage


    Contrôle des exigences en matière de prévention de l'ESB : feedban

    Dans le cadre de la lutte contre l’ESB, l'AFSCA réalise des contrôles pour vérifier l'absence de protéines animales non autorisées, en particulier suite à des contaminations croisées dans les aliments pour ruminants. Les inspections mentionnées ci-dessous ont pour but de vérifier si l'exploitation d'élevage ne détient que des aliments contenant des ingrédients animaux qui peuvent être donnés à tous les animaux présents dans l'exploitation. De cette façon, une éventuelle contamination croisée entre différents ingrédients ne risque pas d'entraver l'interdiction d'utilisation de certaines protéines animales.

    Au cours des 2.661 inspections de 2018, on a trouvé à 3 reprises des aliments pour animaux contenant des ingrédients d’originale animale ne pouvant pas être donnés à tous les animaux présents dans l’exploitation. Les résultats sont comparables à ceux de l'année précédente.

    Des analyses sont en outre réalisées quant à la présence de constituants d'origine animale non autorisés et de graisses de bœuf insuffisamment pures. On effectue également d'autres analyses pour détecter le marqueur GTH (PDF) (triheptanoate de glycérol), qui est ajouté comme marqueur aux farines de viandes et d'os et aux graisses animales de catégories 1 et 2, vu que celles-ci sont interdites d'utilisation dans les aliments pour animaux.

    Nombre de missions Nombre d'opérateurs
    884 494

      Nombre d'échantillonnages Echantillonnages conformes (%) Nombre de mesures
    Feedban 871 99,7 2
    GTH 82 96,3 2
    Impuretés dans les graisses 60 98,3 1
    Total 1.012 99,3 5

    Mesures suite prises aux non-conformités
      Nombre de mesures
    Avertissements 1
    PV 3
    Autres 1
    Total 5

    Non-conformités
      Nombre d'échantillonnages Paramètres non conformes
    Aliments complémentaires pour animaux 1 Farine de viande et d'os
    Aliments complets pour animaux 2 ADN de ruminants
    Graisses animales 1 Impuretés
    Graisses animales NHC 3 GTH marqueur (présence en cat. 1 et 2)




Cysticercose

Les cysticerques, un stade larvaire intermédiaire du ténia, peuvent donner lieu à la naissance de ténias adultes s’ils sont consommés par l’homme. En cas d’une infestation localisée de la carcasse par des cysticerques, un traitement par le froid est appliqué : après 10 jours à -18°C, les viandes deviennent propres à la consommation humaine. Si l’infestation de cysticerques est généralisée, la totalité de la carcasse est déclarée impropre à la consommation.

En 2018, 1.185 cas de cysticercose localisée (978 en 2013, 1.154 en 2014, 1.242 en 2015, 1.262 en 2016, 1.348 en 2017) et 27 cas de cysticercose généralisée (16 en 2013, 18 en 2014, 11 en 2015, 20 en 2016, 27 en 2017) ont été découverts chez les bovins dans les abattoirs.




Anémie infectieuse équine

Aucun foyer d’anémie infectieuse équine n'a été constaté depuis 2013.




Maladies des animaux d’aquaculture

En 2018, cinq foyers d’infection par le virus de la septicémie hémorragique virale ont été identifiés dans des fermes aquacoles. Une de ces fermes ayant livré du poisson aux quatre autres fermes. L’enquête épidémiologique mise en place afin d’identifier si d’autres installations avaient été contaminées via une livraison de poisson a également permis d’identifier six pêcheries infectées. Les mesures nécessaires visant à éviter la propagation de la maladie ont été mises en place : des mesures de restriction de mouvements ont été mises en place jusqu’à ce que tous les poissons soient éliminés. Les installations ont été nettoyés et désinfectés et un vide sanitaire a été mis en place dans les étangs en terre.




Maladies des abeilles

En 2018, le projet Healthy Bee est intégré au plan de contrôle de l’AFSCA pour la surveillance active de la santé des abeilles.

Au total, 174 apiculteurs et 731 colonies d’abeilles ont fait l’objet d’un suivi pendant une année, au cours de 3 visites distinctes qui ont lieu en automne 2017 ainsi qu’au printemps et en été 2018.
Pour les ruchers suivis, la mortalité hivernale moyenne 2017-2018 s’élevait à 23,8 %. Ce pourcentage dépasse de presque 10 % la mortalité hivernale que l’on considère comme normale et acceptable chez les abeilles mélifères. Pour la saison 2018, la mortalité saisonnière moyenne s’élevait à 3,7 %.
La mortalité des abeilles est un problème multifactoriel dont les causes les plus fréquemment citées sont les maladies des abeilles (varroa, loque américaine et européenne, Nosema), la présence de résidus chimiques, l’appauvrissement des sources de nourriture (pollen et nectar) et la combinaison de ces différents facteurs. Les analyses statistiques ont montré un lien significatif entre l’infestation par le varroa et la survenue d’une mortalité chez les abeilles. Plus il y a d’acariens varroas présents sur les abeilles d’hiver, plus grand est le risque que celles-ci ne survivent pas.

Pour de plus amples informations, consultez la rubrique « apiculture » du site internet de l’AFSCA.

L'AFSCA assure également une surveillance passive des maladies officielles des abeilles : 14 foyers de loque américaine sont notifiés à l’AFSCA en 2018. Les colonies atteintes sont soit détruites, soit font l’objet d’un essaimage artificiel. Une zone de protection de 3 km est établie. Les ruches situées dans la zone autour du foyer sont examinées pour détecter les contaminations éventuelles.

Le Comité Scientifique de l’AFSCA a rédigé un Avis 18-2018 intitulé « Contamination et adultération de la cire d'abeille : risque pour la santé des abeilles » qui analyse les substances susceptibles de présenter un risque pour la santé des abeilles suite à la contamination et l’adultération de la cire d’abeille. Il propose des limites d’action par rapport à la présence éventuelle de ces substances dans la cire pour préserver la santé des abeilles.
   
Notre mission est de veiller à la sécurité de la chaîne alimentaire et à la qualité de nos aliments, afin de protéger la santé des hommes, des animaux et des plantes.

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