Rapport d'activités 2019 de l'AFSCA - Promoteurs de croissance

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Promoteurs de croissance

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Dernière mise à jour le 19.06.2020

Echantillons suspects dans les exploitations agricoles

Des échantillons suspects ont été prélevés principalement suite à un screening (monitoring) à l’abattoir ; les autres échantillons l’ont été suite à un screening à l’exploitation, à une notification suite au contrôle des labels à l’abattoir, à une suspicion à l’abattoir, à une demande de la cellule hormones ou du Parquet, à un animal lourd à l’abattoir, à un contrôle routier ou à une plainte.

Echantillons suspects

	Exploitations	Animaux	Matériel	Aliments pour animaux
Porcs	27	51	33	35
Bovins	36	141	61	60
Veaux	3	26	4	13
Volaille	3	0	0	0
Chevaux	19	35	11	2
Ovins	1	11	8	0
Total	89	264	117	110

Des échantillonnages suspects ont été prélevés dans 6 exploitations suite à un résultat d'analyse non conforme à l'abattoir. Elles ont toutes été libérées après des résultats d'analyse conformes.

À la suite d'une enquête menée dans une exploitation porcine et une exploitation bovine, un contrôle renforcé a été imposé avec le code N2 pour la première et avec le code M1 pour la deuxième.

Echantillons suspects dans les abattoirs

En 2019, 2.108 échantillons ont été prélevés dans les abattoirs (matières fécales, urine, graisse, foie, viandes, site d’injection, toison, yeux, reins et rate) chez :

2.074 bovins (détection de substances hormonales) ;
173 animaux (139 bovins, 33 porcs et 1 mouton) échantillonnés au niveau du site d’injection :

58 étaient non conformes ;
parmi les 139 sites d’injection chez les bovins, 45 étaient non conformes en raison de la présence d’AINS, d’antibiotiques et d’antiparasitaires, et 28 bovins étrangers (Pays-Bas, France, Allemagne, Luxembourg) étaient non conformes en raison de la présence d’AINS, d'antibiotiques, d’antiparasitaires et de sédatifs. Parmi les 33 porcs échantillonnés au niveau du site d’injection, 13 porcs belges étaient non conformes en raison de la présence d’AINS, d’antibiotiques et d’antiparasitaires, et 4 porcs étrangers (Pays-Bas, Allemagne, France) étaient non conformes en raison de la présence d’AINS, d’antibiotiques, d’antiparasitaires, de sédatifs et de corticostéroïdes.

En vue de la détection d’hormones naturelles, 132 échantillons ont été prélevés (contre 193 en 2012, 121 en 2013, 162 en 2014, 115 en 2015, 232 en 2016, 121 en 2017 et 118 en 2018) : 117 d’entre eux ont été prélevés dans des exploitations agricoles et 15 autres dans des abattoirs de bovins par l’UNE. Sur ces 132 échantillons prélevés à la fois dans les fermes et dans les abattoirs, un s'est révélé non conforme à la testostérone exogène ANDROGÈNE ou à ses précurseurs. Le procès-verbal initial a été transmis au Parquet pour un suivi par le biais d'une enquête sur l'exploitation.

Dans le cadre de l’enquête sur l’administration exogène de l’hormone somatotrope bovine dans les exploitations laitières, l’UNE s’est rendue dans une exploitation laitière de chaque ULC afin de procéder à l’échantillonnage de plasma chez les vaches laitières. Au total, 24 échantillons de plasma ont été prélevés. Tous les résultats d’analyse étaient conformes.

Dans la lutte contre le dopage des chevaux, ce sont au total 19 exploitations ciblées qui ont été contrôlées. À cette occasion, 30 échantillons sanguins, 1 échantillon d’urine et 4 échantillons de poils ont été prélevés. L’analyse a révélé que 4 d’entre eux étaient non conformes.
11 échantillons de matériel et 2 échantillons d’aliments pour animaux ont été prélevés, dont 2 se sont avérés non conformes. Des procès-verbaux ont été établis pour des infractions sur : substances illégales, irrégularité dans l'identification et l'enregistrement des chevaux, notamment absence de micro puce dans le cheval, absence de certificat sanitaire intracommunautaire et passeport CEE non conforme.