Relations internationales - Export Version imprimable | Dernière mise à jour le
07.04.2020
L’AFSCA est active sur le plan international et dispose d’un réseau lui permettant de contribuer à donner forme à la politique européenne et internationale, à garantir l’image des produits belges et ainsi à faciliter l’exportation des produits belges. L’AFSCA est considérée comme une autorité performante digne d’être citée en exemple au niveau international.
En 2019, l’AFSCA a reçu 12 délégations étrangères. A cette occasion, le fonctionnement et les missions de l'AFSCA ont été présentés. Dans certains cas, il s'agissait d’ouvrir de nouveaux marchés, dans d’autres cas, il s'agissait de visites d’information sur l’organisation de l’AFSCA.
L’Agence porte une attention particulière, non seulement à la préservation des marchés d'exportation belges mais également à l’ouverture de nouveaux marchés : des exportations de 33 différentes sortes de produits dans 22 pays tiers sont devenues possibles en 2019.
L'AFSCA a également été auditée par différentes instances internationales (Commission européenne, pays tiers) et par les autorités nationales.
L’AFSCA se prépare au Brexit
Lors d’un référendum organisé en juin 2016, la population britannique a décidé de quitter l’Union européenne (UE). Le gouvernement britannique a confirmé cette intention le 29 mars 2017, après quoi des négociations ont été entamées en vue d’un retrait ordonné. Des tentatives répétées ont finalement abouti, en octobre 2019, à l’approbation de l’accord de retrait. Bien que le Royaume-Uni (R-U) ne fasse plus partie de l’UE depuis le 1er février 2020, une période transitoire prévue jusqu'à fin 2020 permet de garantir que les échanges entre l’UE et le R-U puissent se poursuivre sans encombre. La fin de l’adhésion du R-U après 40 ans laissera des traces importantes dans tous les domaines, pas seulement pour les partenaires commerciaux les plus proches, mais aussi pour tous les États membres de l’UE. L’Union n’est pas uniquement synonyme de libre circulation des marchandises, mais aussi des services, des personnes et des capitaux.
Le Brexit aura donc un impact considérable sur la Belgique en tant que partenaire de proximité dans ces divers domaines, ainsi que sur les organismes publics, tels que l’AFSCA, qui jouent un rôle à ce niveau. Depuis son retrait de l’UE, le R-U est en fait devenu un pays tiers.
Les échanges agroalimentaires entre la Belgique et le R-U sont énormes et, tout comme c’est le cas pour les autres pays non européens, l’AFSCA va devoir effectuer des contrôles sur certaines marchandises importées depuis et exportées vers le R-U. Il s’agit ici principalement de produits présentant un risque sanitaire ou phytosanitaire élevé – comme les animaux vivants, les produits animaux (viandes, produits laitiers,…), les végétaux et le matériel végétal (ex. bois) – qui peuvent actuellement encore circuler librement sur le marché unique européen, mais pour lesquels l’UE et le R-U devront négocier des conditions dans le courant de 2020.
Pour l’heure, on ignore encore quelles seront précisément les exigences britanniques et quelle sera leur date exacte d’entrée en vigueur. Entre-temps, l’AFSCA a déjà réalisé une analyse d’impact qui montre que plus de 100 équivalents temps plein (ETP) supplémentaires seront nécessaires pour faire face au travail supplémentaire. Après approbation du gouvernement, des procédures de sélection ont été lancées en vue de recruter de nouveaux collaborateurs. Ces collaborateurs sont actuellement en cours de recrutement et de formation. L’AFSCA participe également aux concertations nationales et européennes et suit de près les développements ultérieurs afin de pouvoir répondre au mieux aux nouveaux rebondissements de l’histoire du Brexit. Les stakeholders sont tenus informés via un site Internet spécial et des séminaires. |
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