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AFSCA - RAPPORT D'ACTIVITÉS 2022 Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire |
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UNE: Cellule 2 Version imprimable |  Dernière mise à jour le
16.03.2023
Analyse des échantillons suspects et non conformes En 2022 l’Unité Nationale d’Enquête (UNE) a analysé 742 échantillons, soit 1 279 résultats de paramètres d’analyses suspects ou non conformes concernant la présence de résidus de substances à action hormonale, antibiotique, antiparasitaire ou anti inflammatoire dont certains ne sont pas autorisées. Les échantillons peuvent provenir, par exemple, d’un contrôle à l’abattoir ou dans une exploitation agricole, d’une notification suite au contrôle des labels à l’abattoir ou dans l’exploitation, d’une suspicion à l’abattoir, d’une demande de la FUPHEC (Federal Unit Public Health and Environmental Crime) ou du Parquet, d’un animal suspect à l’abattoir, d’un colis postal non conforme, d’un contrôle routier, d’une plainte ou d’une notification d’un laboratoire externe, d’actions ciblées …
Des substances hormonales, des médicaments vétérinaires, des additifs ou des substances dont l'utilisation est interdite ont été trouvés dans tous ces échantillons. En 2022, l’UNE a transmis 40 notifications de résultats d'analyse non conformes à des autorités étrangères (France, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Albanie, Etats-Unis). Il s’agissait principalement d’animaux abattus en Belgique mais originaires de ces pays, mais aussi d’analyses sur des produits transmises par les laboratoires belges comme la législation l’impose. 16 réponses ont été fournies par les États concernés.
Echantillonnages suspects en exploitation Après avoir analysé ces résultats et les informations reçues des ULC, 56 inspections d'exploitations sont effectuées par l’UNE sur base des informations et des analyses de 2022 et de nombreux autres résultats sont suivis par les ULC pour les enquêtes concernant les substances médicamenteuses autorisées. L'objectif de ces inspections est de vérifier l'utilisation de médicaments vétérinaires autorisés. Au cours de ces inspections, des échantillons ont été prélevés sur les animaux présents, les équipements et les aliments. Dans le cadre des contrôles dans les exploitations agricoles, l’UNE a prélevé 400 échantillons en vue du contrôle d’animaux (urine, matière fécale, viande, …), aliments pour animaux et échantillons matériels en 2022.
Durant une l’action annuelle spécifique dans les abattoirs belges, l’UNE a visité 26 abattoirs et ateliers de traitement de gibier dans le pays. 147 échantillons de plusieurs espèces animales et matrices ont été prélevés dans ce cadre en collaboration avec les ULC concernées afin de les analyser pour la présence de résidus :
Sur les 147 échantillons, 141 étaient conformes et 6 ont donné un résultat d’analyse pour lequel une enquête supplémentaire est nécessaire. En 2022, 101 échantillons d’urine ont été prélevés pour analyse par IRMS sur les androgènes et les œstrogènes. Au cours de contrôles en exploitation, 84 échantillons ont été prélevés, dont 66 pour les bovins et 18 pour les veaux. Le plus grand nombre d’échantillons d’urine est prélevé dans les exploitations d’animaux femelles. 17 échantillons d’urine ISORA dont 15 bovins et 2 veaux ont été prélevés en abattoir. Tous les échantillons se sont révélés conformes.
Action sur le commerce des animaux de compagnie Depuis le 1 juillet 2022, une action européenne sur le commerce des chiens et des chats a débuté. L’UNE est le point de contact belge pour cette action coordonnée et travaille en partenariat avec les services internes et externes concernés (Services régionaux du Bien-être animal, douane, etc…). Vous trouverez plus d’information sur cette action ici : https://food.ec.europa.eu/safety/eu-agri-food-fraud-network/eu-coordinated-actions/illegal-movement-pets_en Dans le cadre de cette action, de nombreux dossiers administratifs mais aussi judiciaires impliquant marchands, commerçants, transporteurs et particuliers ont été traités et plus de mille animaux ont été contrôlés. Les infractions relevées le plus souvent sont l’importation illégale d’animaux à des fins commerciales, la falsification de documents d’identification ou de résultats d’analyses de titrage des anticorps antirabiques, les infractions financières associées ainsi que l’absence de vaccination antirabique. La rage est une maladie qui tue environ 50 à 60.000 personnes par année dans le monde (source : OMS), et l’AFSCA joue un rôle important dans le cadre de la protection de la santé publique. |
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