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L'AFSCA ADAPTE LA VIGILANCE ACCRUE POUR LA PPA
La peste porcine africaine (PPA) reste très présente en Europe et s'est étendue à de nouvelles zones ces dernières années. Bien que notre pays ait pu éradiquer rapidement la maladie qui avait, il y presque 4 ans, été détectée chez des sangliers dans la province du Luxembourg, il est très important que chacun reste vigilant. Après tout, le virus se propage facilement par les activités humaines, ce qui signifie que le risque d'une nouvelle introduction depuis les zones infectées en Europe vers nos sangliers ou nos porcs reste très élevé. Afin de détecter le plus tôt possible une éventuelle introduction dans nos élevages porcins, l'AFSCA a introduit en 2018 l'obligation d'envoyer des échantillons pour une analyse PPA dès que des problèmes cliniques sont détectés dans un groupe de porcs et qu'un traitement doit être instauré. Le vétérinaire peut choisir d'envoyer à la DGZ ou à l'ARSIA des échantillons de sang d'au moins trois porcs ou une ou plusieurs carcasses. L'AFSCA a pris en charge dès le départ les coûts de toutes les analyses PPA ainsi que la collecte, l'autopsie et l'échantillonnage des carcasses réalisés dans le cadre de cette vigilance accrue. Toutefois, le coût de cette surveillance a augmenté de manière disproportionnée au cours des deux dernières années. Cela est principalement dû au fait que de plus en plus de carcasses sont transférées au lieu d'échantillons de sang. Et les coûts pour la collecte, l'autopsie et le prélèvement d'un cadavre sont plusieurs fois supérieurs à ceux d'un échantillon de sang. En outre, chaque carcasse, qui est transférée uniquement afin de faire effectuer les analyses requises pour la PPA, pèse également sur le fonctionnement normal des salles d'autopsie de la DGZ et de l'ARSIA. Afin de remédier à ces deux aspects, l'AFSCA a donc décidé de réduire la vigilance accrue à son essence à partir du 1er juillet, à savoir l'examen de 3 échantillons de sang provenant d'un groupe de porcs malades. L'Agence demande que ne soient plus transférées les carcasses qui ne sont pas destinées à établir un diagnostic précis de maladie dans un groupe de porcs. A partir de cette date, elle ne supportera plus non plus les frais de collecte, d'autopsie et d'échantillonnage des carcasses envoyées aux seules fins de la réalisation des analyses obligatoires pour la PPA. L'instruction actualisée sur la procédure à suivre peut être consultée via ce lien : https://www.favv-afsca.be/ppa/mesures/derogations/ La vigilance accrue est un élément essentiel de notre surveillance pour la PPA. Travaillons ensemble pour que cette surveillance soit efficace et reste réalisable ! |
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