En septembre 2018, la peste porcine africaine (PPA) était confirmée chez des sangliers sauvages dans la province du Luxembourg. Des mesures ont été prises à différents niveaux afin d’empêcherl'introduction et la propagation de la PPA dans les exploitations porcines par tous les moyens possibles. Les mesures prises alors se sont avérées efficaces puisqu’ à la fin de l'année 2020, la Belgique a été officiellement déclarée à nouveau indemne de PPA.

L'une des mesures prises était l'interdiction d'administrer un traitement médicamenteux au sein d’un groupe de porcs malades sans faire appel au préalable à un vétérinaire agréé, afin d’établir un diagnostic et prélever des échantillons en vue de leur analyse pour la PPA. Cette mesure, malgré l'éradication de la PPA, est restée en vigueur jusqu'à présent. Cependant, une modification de l'arrêté ministériel du 15 janvier 2021 relatif aux mesures de prévention de la peste porcine africaine a été publiée le 15 décembre 2023. Avec cette modification, à partir du 25 décembre 2023, il ne sera plus obligatoire de soumettre des échantillons à des tests de dépistage de la PPA avant tout traitement d'un groupe de porcs malades. Le financement des analyses de ces échantillons par l'AFSCA cessera le 1er janvier 2024. A partir de cette date, seules les analyses des suspicions rapportées par le vétérinaire ou le laboratoire aux ULCs seront facturées à l’AFSCA.

Bien que la Belgique soit officiellement indemne de PPA depuis la fin de l'année 2020, le virus reste important au niveau mondial. Une résurgence de la maladie en Belgique reste possible. Il est donc important de maintenir notre réactivité. Une bonne biosécurité est nécessaire pour protéger nos exploitations porcines contre l'introduction de la PPA et d'autres maladies, ainsi que pour lutter contre la résistance aux antibiotiques. L'AFSCA rappelle donc que l'audit de biosécurité doit être réalisé chaque année.

La Direction « Santé des Animaux et Sécurité des Produits Animaux »
DG Politique de Contrôle – AFSCA