Le jeudi 18 juillet 2024 a eu lieu une réunion entre la Belgique (AFSCA) et la France (DGAL). Au terme de cette réunion, l’AFSCA peut vous informer que la France a donné son accord pour relancer le pacage frontalier des bovins des exploitations belges vers les pâturages frontaliers en France si un certain nombre de conditions sont remplies (voir ci-dessous).

Lors du démarrage de pacage frontalier vers la France, une dérogation à l'article 8, d) de l'accord de base du 13 mars 2023 doit être prise en compte. Cette dérogation décrite dans un accord franco-belge s'applique uniquement à l'année 2024 et remplace les dispositions de l'article 8, d) de l'accord de base du 13 mars 2023 (voir ci-dessous).

Cela concerne les conditions suivantes :

1. Les mouvements de bovins du territoire belge vers les pâturages frontaliers français sont autorisés si les bovins destinés au pacage frontalier :
1. ont été traités avec un insecticide contre l'attaque du vecteur (Culicoïdes) pendant une période continue d'au moins 14 jours avant l'expédition ; et
2. ont été soumis à un test PCR de recherche de BTV3 avec un résultat favorable au moins 14 jours après le début du traitement vectoriel visé au point a).

1. L’ULC délivrant le permis de pacage frontalier transmet par voie électronique à l'autorité compétente française locale la preuve du traitement insecticide et les résultats des tests PCR effectués en plus des documents réguliers mentionnés à l'article 9, paragraphe 3, de l'accord du 13 mars 2023. L’ULC informe également l'autorité compétente française du retour des animaux.

1. Le traitement insecticide des moyens de transport est obligatoire durant le transport pour amener et récupérer les animaux du pacage frontalière.

Voir également la circulaire relative au pacage frontalier de bovins avec les Pays-Bas, le Grand-Duché de Luxembourg et la France.
Vous trouverez ici toutes les informations concernant la fièvre catarrhale du mouton.