Reprise de la notification obligatoire pour la fièvre catarrhale ovine et la maladie hémorragique épizootique et reprise du protocole d'avortement
Le virus de la fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO3) s'étant propagé de manière endémique chez les espèces animales sensibles à cette maladie sur l'ensemble du territoire belge en 2024, l’obligation de déclarer toute suspicion clinique de FCO (tous les sérotypes) et de maladie hémorragique épizootique (MHE) a été levée en septembre 2024. Cette levée est restée en vigueur jusqu'à la fin de l'année 2024.
La campagne de vaccination contre la FCO et la MHE débute à partir de janvier 2025. Tous les bovins nés avant le 1er janvier 2025, à l'exception des veaux de boucherie, devront être vaccinés contre FCO3, FCO8 et MHE. Tous les ovins nés avant le 1er janvier 2025 devront être vaccinés contre FCO3 et FCO8. Cette campagne de vaccination vise à protéger les bovins et ovins belges contre la FCO et la MHE et minimiser la propagation du virus en 2025. De plus amples informations sur la campagne de vaccination seront disponibles sur le site web www.btv-ehdv.be.
À partir du 15 janvier 2025, l'obligation de notification de FCO et de MHE chez les espèces sensibles à la fièvre catarrhale ovine (bovins, ovins, caprins, cervidés d'élevage et camélidés) entrera à nouveau en vigueur. Cela signifie qu’à partir du 15 janvier l'éleveur doit contacter un vétérinaire en cas de suspicion de FCO ou de MHE. Si, FCO et MHE sont dans le diagnostic différentiel du vétérinaire, un prélèvement de sang total doit être envoyé pour une analyse PCR. Aucun test ELISA ne doit être effectué, il ne faut plus envoyer le sérum. Les échantillons de sang doivent être envoyés à DGZ/ARSIA. Pour chaque suspicion, les vétérinaires sont priés d'indiquer dans l’anamnèse sur le formulaire de demande d'analyse, l'historique de vaccinations. Les frais d'analyses sont pris en charge par l'AFSCA. La procédure complète en cas de suspicion est disponible sur notre site internet [procédure 1814219].
Depuis juillet 2024, le nombre d'avortements causés par le sérotype FCO3 chez les bovins et les petits ruminants a considérablement augmenté. Les coûts d'autopsies et d'analyses qui en résultent dépassent largement les ressources budgétaires dont dispose l'AFSCA dans le cadre du protocole avortement bovins et petits ruminants en 2024. C'est pourquoi les analyses, dans le cadre du protocole avortement, réalisées par DGZ et ARSIA et financées par l'AFSCA ont été réduites au minimum entre le 4 octobre et le 31 décembre. A partir du 15 janvier, il y aura un retour à la normale concernant le protocole avortement, y compris l'échantillonnage et la collecte de fœtus et d'échantillons, tant pour les bovins que pour les petits ruminants, à l'exception des analyses pour la fièvre catarrhale ovine chez les fœtus présentant des lésions typiques. Ces analyses ne seront financées par l'AFSCA qu'à partir du 1er juin 2025.
Nous vous remercions de votre coopération et de votre diligence dans l'exécution du processus de notification obligatoire et d'échantillonnage. Il s'agit d'un élément crucial pour la protection de nos animaux et la détection précoce de nouveaux cas de fièvre catarrhale ovine ou des premiers cas de MHE en Belgique. |