Interruption du financement des analyses dans le cadre de la suspicion de la maladie de la fièvre catarrhale ovine
Depuis janvier 2025, l'obligation de notification de la fièvre catarrhale ovine (FCO) dans les espèces animales sensibles à la FCO (bovins, ovins, caprins, cervidés d'élevage et camélidés) est de nouveau en vigueur. Cela signifie que l'éleveur doit contacter un vétérinaire dès qu'il soupçonne la présence du virus de la FCO. Si la FCO fait également partie du diagnostic différentiel du vétérinaire, du sang complet doit être prélevé pour analyse PCR. Les échantillons de sang doivent être envoyés à la DGZ/ARSIA. La procédure complète en cas de suspicion peut être consultée sur notre site web [procédure 1814219].
Actuellement, le nombre d’avortons et de veaux nés faibles et présentant des malformations congénitales associées à la fièvre catarrhale ovine est très élevé. Il s'agit manifestement d'une conséquence de la circulation du virus l'année dernière. Les lésions anatomopathologiques étant typiques, des analyses FCO supplémentaires ont peu de valeur ajoutée. En effet, en raison de la nature saisonnière de la FCO, nous pouvons supposer qu'il ne s'agit pas de nouvelles suspicions mais de confirmations d’infections de l'année dernière.
Jusqu'au 31 mai 2025, l'AFSCA ne financera pas d'analyses pour la FCO en cas d’avortement ou de suspicion clinique.
Si des signes cliniques indicateur de la présence de la fièvre catarrhale ovine sont observés avant le 1er juin chez des animaux plus âgés, d'autres étiologies doivent certainement être prises en considération, compte tenu de la nature saisonnière de cette maladie.
Nous vous remercions pour votre coopération et votre vigilance dans la mise en œuvre de la notification et des prélèvements. Il s'agit d'un élément crucial pour la protection de nos animaux et la détection précoce de nouveaux cas de fièvre catarrhale ovine ou des premiers cas de FCO en Belgique au cours de la nouvelle saison vectorielle. |