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Soutien aux exportations Version imprimable | Dernière mise à jour le
24.07.2015 Les entreprises s’engagent de plus en plus dans la voie de l’exportation et attendent un soutien des autorités. La demande croissante d’ouverture de marchés d’exportation et l’importance croissante des obstacles sanitaires et phytosanitaires à l’exportation exigent une approche proactive, une collaboration plus étroite entre les différentes autorités et le monde de l’entreprise ainsi qu’une utilisation efficace des moyens disponibles. Aux niveaux européen et mondial, les autorités et les entreprises sont confrontées aux mêmes défis. Dès lors, l’AFSCA a entrepris différentes actions visant à optimiser sa prestation de service pour les exportateurs belges. Elle a entre autres pris l’initiative de conclure des accords visant une approche commune de la promotion des exportations, en étroite concertation avec tous les partenaires concernés (entreprises, administrations fédérales et régionales). Plans d'échantillonnage sectoriels spécifiques pour l’exportation vers les pays tiers Les exigences des pays tiers diffèrent souvent de celles prévues dans les législations européenne et nationale en vigueur. Les exportateurs doivent garantir, via leur système d’autocontrôle, qu’ils satisfont à ces exigences. Quelques fédérations professionnelles ont établi un plan d’échantillonnage sectoriel afin de vérifier si les produits destinés à l’exportation satisfont aux normes de produits du pays de destination. Ces plans d’échantillonnage sont revus annuellement et validés par l’Agence. L'Association des Coopératives horticoles belges (VBT) et les exportateurs de fruits et légumes (Fresh Trade Belgium) ont poursuivi leur plan d'échantillonnage pour le marché russe et le Japon. L'Association professionnelle des Fabricants d'Aliments composés pour Animaux (APFACA) a étendu son plan d'échantillonnage pour la garantie de la certification des aliments pour animaux exportés vers la Macédoine, la Fédération de Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan avec des garanties en matière de radioactivité pour la Biélorussie et le Kazakhstan. La Fédération belge de la Viande (FEBEV), la Confédération belge de l'Industrie laitière (CBL) et les producteurs de gélatine garantissent maintenant aussi la conformité du produit pour le marché russe et chinois via un plan d'échantillonnage sectoriel. Vingt exploitations laitièrs belges agréés pour l'exportation vers la Chine Après un certain nombre de scandales alimentaires avec des produits laitiers, les autorités chinoises ont pris des mesures supplémentaires afin de mieux garantir la sécurité alimentaire de leur propre production et des produits laitiers importés. Début 2014, différents pays, dont la Belgique, ont reçu la visite d'équipes d'inspection chinoises. Cette visite a pu être organisée dans un bref délai, en étroite collaboration avec le secteur laitier belge. La confiance de la Chine dans le système de sécurité alimentaire belge, fondée sur des contacts réguliers et de la transparence, a été confirmée et renforcée lors de cette visite d'inspection. Depuis mai 2014, vingt entreprises belges ont été agréées pour l'exportation de produits laitiers vers la Chine. L'embargo russe offre également des opportunités En 2014, le secteur des fruits et légumes a été fortement touché par l'embargo politique que la Russie a décrété à l'encontre des produits agroalimentaires européens. L'exportation de viandes de porcs européennes n'était déjà plus possible depuis que la peste porcine africaine avait été constatée en Pologne et en Lituanie. Sous l'impulsion du SPF Affaires étrangères, un groupe de travail a été constitué afin de rechercher conjointement des alternatives à cet important marché d'exportation. Les pays et régions prioritaires ont été détectés. Des groupes de travail développent une approche coordonnée pour ces marchés potentiels à l'exportation. Contrairement aux réunions existantes organisées par l'AFSCA, le groupe de travail se focalise non seulement sur les obstacles sanitaires et phytosanitaires mais vérifie également de quelle manière des activités de promotion, des missions commerciales et d'autres actions peuvent être organisées et harmonisées. Bien que l'embargo ait un sérieux impact économique, il a également un coté positif. Les négociations sur l'exportation de poires avec le Canada qui ont duré des années se sont subitement accélérées et, depuis novembre 2014, les exportateurs belges peuvent écouler des poires sur le marché canadien. Les exportateurs, les organisations de support et les autorités ont encore davantage pris conscience de l'importance d'une bonne coopération afin de permettre l'exportation de produits belges. Entre-temps, la Belgique entretient des contacts avec les autorités russes afin d'être prête au moment où la Russie rouvrira ses frontières aux produits belges. BECERT BECERT est une application ayant pour but de digitaliser le processus de certification pour l'exportation vers des pays tiers dans le cadre de la simplification administrative, de la traçabilité et de la lutte contre la fraude. Depuis le 5 mai 2014, BECERT est opérationnel dans les provinces d’Anvers et de Flandre occidentale pour l'exportation de viandes de volailles. BECERT sera étendu de manière systématique à d'autres provinces et à d'autres produits. BECERT prévoit la possibilité :
Dans une première phase, BECERT est utilisé pour la digitalisation des demandes et la délivrance de certificats d’exportation. Dans un phase ultérieure, BECERT permettra de mettre électroniquement à la disposition des pays tiers les données des certificats. Dans ce cadre, une première rencontre a déjà eu lieu avec l'autorité russe compétente, Rosselkhoznadzor. Produits d’origine animale pour la consommation humaine Au total, l’AFSCA a reçu, en 2014, 116 demandes pour l'exportation de produits d'origine animale pour la consommation humaine vers des pays tiers ; 78 lettres d'agrément ont été envoyées et 3 demandes ont été rejetées par le pays tiers, ce qui signifie que 70% des dossiers ont été entièrement achevés dans l'année. Le temps moyen entre la réception du dossier et l'envoi de la lettre d'agrément était de 91 jours calendrier. 35 dossiers sont en cours de traitement :
Des demandes ont été introduites pour 18 pays tiers différents. Répartition du nombre de demandes par pays tiers : Le grand nombre de demandes pour le Japon résulte principalement du fait que, depuis décembre 2014, le Japon utilise également une liste fermée pour l'exportation de (produits à base de) viandes de volailles. Malgré l'embargo, il y a encore de nombreuses demandes d'exportation vers la fédération de Russie : 10 nouvelles demandes depuis l'embargo du 7 août 2014. Répartition des dossiers de demande par UPC : Répartition du nombre de dossiers de demande selon le type de produit : La plupart des demandes concernent la viande de porc, la viande de volailles ou les produits laitiers. Elles représentent 78 % du nombre total des demandes. Ici aussi, le grand nombre de demandes pour viandes de volailles est principalement dû au fait que le Japon utilise la liste fermée pour ce type de produits depuis décembre 2014. |
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