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Animaux vivants et matériel de reproduction Version imprimable | Dernière mise à jour le
24.04.2018
Animaux vivants Contrôles à l’importation des animaux vivants
Les statistiques dans le tableau ci-dessus concernent uniquement les contrôles effectués dans les postes d'inspection frontaliers (PIF) de Liège, Ostende et Zaventem agréés pour les animaux vivants. Les envois contrôlés peuvent avoir comme destination finale la Belgique ou d’autres Etats membres. Chaque envoi contrôlé fait l’objet de l’établissement d’un document vétérinaire commun d’entrée pour animaux (DVCE-A) dans TRACES. Celui-ci peut comporter plusieurs espèces animales. À partir de 2017 seront comptabilisés les envois contrôlés et non plus le nombre d’espèces différentes repris sur un même document comme établi en 2015 et 2016. En 2017, 3.509 envois ont ainsi été contrôlés à l’importation. 13 ont été refusés dont plus de la moitié concerne des poissons. Les contrôles de chevaux importés a légèrement diminué (8,5 %). C’est l’aéroport de Liège qui assure la plus grande part de ces contrôles : 2.278 envois qui se répartissent en 1.238 importations définitives, 371 importations temporaires et 681 retour de chevaux originaires des états membres. Les importations temporaires et les retours sont étroitement liés aux activités de la compétition sportive (participation à des concours ou entraînement). Un peu plus de 40 % de ces chevaux proviennent d’Islande alors que près de 30 % ont pour origine les 2 continents américains, 15 % le Moyen Orient et 7 % la Chine et Hong Kong. L’importation de chiens, de chats et de furets peut se faire sous 2 régimes : commercial ou non commercial. L’importation commerciale concerne un transport destiné à un transfert de propriété de l’animal ou un transport qui ne peut avoir lieu dans les 5 jours avant ou après le déplacement du propriétaire. Cette importation commerciale exige un contrôle par le Poste de Contrôle Frontalier (PCF) et l’établissement d’un document vétérinaire commun d’entrée pour animaux (DVCE-A). L’importation non commerciale est l’animal qui accompagne son propriétaire dans son déplacement. Cette importation est contrôlée par le service des douanes qui fait appel au PCF en cas d’irrégularité. L’importation commerciale de chiens, de chats et de furets reste limitée : 56 envois totalisant 114 animaux. Un seul envoi a été refusé. Lors de ses contrôles, le service des douanes a constaté que 104 chiens et chats ne satisfaisaient pas aux conditions d’importation. 57 ont pu entrer sur notre territoire sous conditions de mise en conformité. 38 ont été renvoyés vers le pays d’origine et 9 ont été euthanasiés en raison d’un risque sanitaire élevé et de l’impossibilité de refouler l’animal. L’importation des mammifères regroupés dans la catégorie « autres mammifères » a connu une augmentation relativement importante en nombre d’animaux : cette augmentation (x 3,8) est due principalement à l’importation de rongeurs et de lagomorphes par des organismes de recherche : 87 envois soit 9.821 animaux dont près de 90 % proviennent du Japon. Aucune importation de ruminants n’a été enregistrée et 4 porcs ont été importés du Canada : la réglementation européenne (Règlement (UE) n° 206/2010) n’autorise ces importations que sous de strictes conditions sanitaires en provenance de pays tiers figurant sur une liste spécifique. De même, l’importation de volailles et d’oiseaux est strictement contrôlée en raison des risques d’influenza aviaire : 35 pays tiers se trouvent sur la liste des pays autorisés à importer des volailles dans l’UE sous conditions et 14 établissements de 6 pays différents peuvent y importer des oiseaux. Les envois d’insectes constituent la majorité des importations d’invertébrés. Rappelons que l’importation d’insectes destinés à la consommation humaine reste interdite dans l’Union Européenne. Matériel de reproduction Contrôles à l’importation des oeufs SPF, sperme, ovules et embryons
Les produits repris sous cette rubrique montrent peu de variation d’année en année : peu d'importations de sperme de bovins ou d’équins et aucune importation d'œufs à couver en raison des règles de la législation européenne en matière de maladies animales (Influenza aviaire) et de santé publique (Salmonella). Les envois d’œufs SPF (Specific Pathogen Free) se maintiennent car les conditions sanitaires plus strictes garantissent l’absence de risque. |
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