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Plans d'échantillonnage sectoriels Version imprimable | Dernière mise à jour le
22.06.2020 La législation européenne prévoit que la planification et la réalisation des contrôles officiels tiennent compte des contrôles réalisés par les entreprises s'ils permettent de réduire les risques de contamination de la chaîne alimentaire. Dans cette optique, l'AFSCA peut adapter son programme d'analyses en tenant compte des plans d'échantillonnage sectoriels (PES) qui offrent les garanties permettant de maintenir la sécurité alimentaire à un niveau élevé. Le PES doit notamment être soumis au Comité scientifique de l'AFSCA, tenir compte de son avis et répondre à certaines conditions d'échantillonnage et d'analyse. La réduction du nombre d'analyses officielles repose sur des critères de risque tels que la gravité des dangers contrôlés et l'exposition des consommateurs. En cas de non-conformité, des mesures correctives sont prises y compris, si nécessaire, une notification à l'AFSCA. Aliments pour animaux En 2019, 235 participants ont pris part au plan d’échantillonnage sectoriel de la BFA (Belgian Feed Association). Parmi eux, tous les membres de la BFA mais également, et ce depuis plusieurs années, des non-membres nationaux et internationaux. Pour les 2.175 analyses initialement prévues, une performance de 98% a été enregistrée à la clôture de ce plan. Plus de 70% des analyses ont été réalisées sur des aliments pour animaux achetés à une source certifiée (matières premières, additifs, prémélanges et aliments minéraux). Le top 5 des analyses se composait des mycotoxines/aflatoxines (431 analyses), des pesticides (338), des dioxines et PCB de type dioxine (186), des métaux lourds (147) et des salmonelles (122). En outre, un screening de nombreux autres contaminants a été réalisé : ambrosia, résidus d'antibiotiques, acide cyanhydrique, chloramphénicol, entérobactéries, OGM, mélamine, ergot du seigle, impuretés insolubles, hydrocarbures aromatiques polycycliques, PCB et champignons. Le plan d’échantillonnage assure non seulement le suivi de l’achat des aliments pour animaux mais également de la production des prémélanges et des aliments composés. À ce dernier niveau, des analyses ont été planifiées sur les salmonelles, mycotoxines et métaux lourds. En 2019, 358 analyses ont été planifiées dans ce cadre. Le monitoring réalisé au niveau des prémélanges se concentre quant à lui sur les métaux lourds (59 analyses). Les dépassements suivants ont été constatés :
Sur base des résultats d’analyse, de l’actualité ou des dépassements, le plan d’échantillonnage peut rapidement faire l’objet d’une mise à jour. En outre, BFA évalue le plan d'échantillonnage au moins tous les trois mois. Par exemple au cours de l’été 2017, le monitoring a été élargi suite à l’incident du fipronil. En 2018, un dépistage plus intensif des Fungi dans les graines d'épeautre et de l'ergot dans le blé a été effectué, tandis qu'en 2019, entre autres choses, une extension du scope du screening pour l'ambroisie dans le maïs a été mise en place. Secteur des pommes de terre Depuis 2005, tous les membres de Belgapom (commerce belge de pommes de terre et industrie de transformation) réalisent un plan d’échantillonnage sectoriel. Ce plan, qui a été officiellement validé par l’AFSCA en 2011, comprend deux volets : un volet pour les contaminants (pesticides, métaux lourds et mélamine) et un volet phytosanitaire. Une analyse de risque et un large screening réalisés pendant plusieurs années constituent la base de ce plan. Les résultats de ce PES sont discutés et évalués chaque année. Sur les pommes de terre récoltées en 2018, 279 lots de pommes de terre de consommation ont été analysés pour le CIPC (chlorprofame), le Cd et le Pb. Tous les échantillons (food + feed) sont analysés avec la méthode multi-résidus. Tous les résultats étaient conformes. La recherche de pourriture annulaire et pourriture brune a également été réalisée sur 148 échantillons de pommes de terre (77 lots de pommes de terre de consommation et 71 lots de plants). Aucun échantillon n'était contaminé. |
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