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Malgré le coronavirus, l’AFSCA a continué de veiller à la sécurité alimentaire, notamment grâce à des contrôles adaptés Version imprimable | Dernière mise à jour le
17.06.2021 La pandémie de COVID-19 et les mesures prises pour endiguer le virus ont poussé l'AFSCA à adapter sa méthode de travail. L'objectif de cette adaptation était non seulement de garantir la sécurité des collaborateurs travaillant dans les entreprises visitées mais également la sécurité de ses propres collaborateurs, et ainsi permettre le maintien du même niveau de sécurité alimentaire. L’AFSCA est une organisation essentielle et reste présente sur le terrain Durant le premier confinement, les déplacements non essentiels n'étaient plus autorisés. Par le biais du centre de crise du gouvernement, l’AFSCA a clairement fait comprendre qu’elle était une organisation essentielle en Belgique et que ses collaborateurs devaient dès lors pouvoir continuer à se déplacer. Le premier obstacle était levé. La protection de la sécurité des citoyens de manière générale ainsi que celle de la chaîne alimentaire, pour ce qui concerne spécifiquement l’AFSCA, sont donc, durant la pandémie, restées des missions essentielles. Dans cette optique, l'AFSCA a continué de réaliser des contrôles. Il va s’en dire que l’AFSCA a tenu compte des situations difficiles auxquelles tout le secteur de l’alimentation a dû faire face. En ce qui concerne les vétérinaires travaillant en tant que chargés de mission pour l’Agence dans les abattoirs, une part grandissante d’entre eux se sont trouvés en quarantaine ou absents pour maladie. L’AFSCA s’est donc efforcée pour faire face à cela de trouver un équilibre afin d’éviter que le fonctionnement des abattoirs ne soit freiné. Au niveau du fonctionnement des laboratoires, un système de 2 équipes a été mis en place et a permis de continuer la prise d’échantillons sur le terrain et de minimiser l’impact sur la réalisation des analyses. Dès la mise en œuvre des mesures de lutte contre la pandémie par le gouvernement fédéral, le management de l’Agence a pris la responsabilité d’activer le Business continuity planning (BCP) qui a pour objectif de garantir la continuité de l’organisation pendant une situation ayant un impact particulier sur le fonctionnement et sur les effectifs. Le télétravail a, par exemple, permis au personnel administratif de continuer d’effectuer ses tâches à distance. L’AFSCA tient compte des groupes à risque Afin de garantir au maximum la sécurité alimentaire tout en tenant compte des risques liés au coronavirus, l’AFSCA a examiné quels étaient les contrôles les plus essentiels et les tâches qui devaient absolument être réalisées. Elle a également examiné de quelle manière ses agents et les entreprises étaient le moins freinés par le respect des mesures liées au coronavirus lors d’un contrôle. La conclusion fût que les visites n’auraient temporairement plus lieu dans les établissements où se trouvent des personnes appartenant à un groupe à risque (comme les cuisines de collectivité des hôpitaux et les cuisines centrales des maisons de repos et de soins) sauf, par exemple, dans le cadre d’une enquête ouverte suite à une plainte liée à la sécurité alimentaire ou suite à une toxi-infection alimentaire collective. Dans les secteurs essentiels comme le secteur de la viande, les contrôles ont été maintenus dans le respect des mesures liées au coronavirus. L'AFSCA limite la durée grâce à des contrôles adaptés En temps normal, l’AFSCA effectue chaque jour de nombreuses missions de contrôle dans les commerces et les entreprises actifs dans la chaîne alimentaire. Durant la crise du coronavirus, le programme de contrôle a été adapté pour tenir compte de la situation difficile à laquelle de nombreuses entreprises du secteur alimentaire étaient confrontées afin de garantir la sécurité des opérateurs ainsi que de celle de ses contrôleurs. Parallèlement, cette stratégie nous a permis de continuer à assurer un niveau élevé de sécurité alimentaire. Pour, entre autres, le secteur de la distribution (plats à emporter, magasins, boulangeries, boucheries…), l’AFSCA a examiné, avec un panel d'experts, les différentes check-lists de contrôles existantes. Pour garantir une présence maximale sur le terrain et afin de continuer à veiller au maximum à la sécurité alimentaire, il a été conclu qu’il fallait surtout se concentrer sur le contrôle de l'infrastructure, de l’installation et de l’hygiène. Une nouvelle check-list de contrôle a donc été élaborée, avec des points essentiels à contrôler (des « items ») et sur base de la check-list existante. La check-list simplifiée se compose de 16 items de première importance. Il s’agit en réalité des aspects qui ont un impact important sur la sécurité alimentaire lorsqu'ils ne sont pas respectés (non-conformité). Toutefois, une pondération plus élevée a été attribuée à un item spécifique, celui via lequel le contrôleur vérifie qu’il y a suffisamment de lavabos présents. La raison pour laquelle cette pondération a été augmentée est évidemment que le lavage correct et fréquent des mains est une mesure importante dans la lutte contre le coronavirus. Au total, 44,6% des inspections relatives aux scopes "infrastructure, installation et hygiène" et "infrastructure, installation, hygiène et autocontrôle" ont été réalisées à l'aide d'une check-list adaptée. Dans le secteur "transformation de produits", cette proportion était de 26,1%, dans le secteur "distribution de produits" (distribution de denrées alimentaires, Horeca et cuisines de collectivités), elle était de 68,3%.
1 Transformation de produits : fourniture au secteur agricole + transformation de denrées alimentaires (ateliers de découpe et de traitement du gibier, produits dérivés de la viande, produits de la pêche, lait et produits laitiers, œufs et ovoproduits, fruits et légumes, autres produits végétaux, fabricants de pain et de pâtisserie fraîche, fabricants de biscuits, chocolat, bonbons et miel, boissons, autres produits alimentaires). 2 Distribution de produits : les chiffres de la check-list classique et de la check-list adaptée concernent : la distribution de denrées alimentaires (commerce de gros, boucheries, poissonneries, boulangeries, autres commerces de détail), l'Horeca et les cuisines de collectivités. |
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