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Santé animale & végétale Version imprimable | Dernière mise à jour le
11.06.2021 La surveillance de la santé des animaux et des végétaux demeure une mission centrale de l’AFSCA. Elle est organisée sur la base de programmes prédéfinis qui s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie sanitaire globale. Cette surveillance permet de garantir, au niveau international, que nos animaux, végétaux, produits animaux et produits végétaux satisfont aux dispositions légales et est importante pour la Belgique dans le cadre du commerce intracommunautaire et des exportations vers des pays tiers.
Santé animale La politique sanitaire de l'AFSCA vise à maintenir le statut « indemne » pour les maladies animales et à en élargir le champ d’application. Elle prévoit notamment des enquêtes et des analyses systématiques en cas d'avortements chez les bovins et les petits ruminants, une campagne hivernale appropriée chez les bovins, des analyses sanguines lors de l'introduction de bovins originaires de pays qui ne sont pas officiellement indemnes de certaines maladies à leur arrivée en Belgique, ainsi qu'une analyse et un monitoring des maladies animales (ré)émergentes. L'AFSCA délègue une part importante de la surveillance sanitaire aux associations régionales pour la santé animale ARSIA et DGZ (monitoring et diagnostic des maladies à notification obligatoire, surveillance ciblée des maladies dans le cadre de la surveillance officielle et des programmes d'éradication, soutien et guidance d'exploitations dans le cadre de la surveillance des maladies, identification et enregistrement des animaux), ainsi qu’à Sciensano (laboratoire national de référence dans le cadre des maladies animales et zoonoses, enquête épidémiologique et analyse de risques) et y consacre annuellement plus de 10 millions d’euros. SARS-Cov-2 virus Depuis l’apparition de la COVID-19 à Wuhan fin 2019, plusieurs cas d’infection par le SARS-CoV-2 (agent responsable de la COVID-19 chez l’homme) sont apparus chez les animaux. Rapidement, des groupes d’experts se sont formés de par le monde et des études ont vu le jour afin de déterminer la sensibilité des animaux et leur capacité à transmettre le virus. En Belgique, le Risk Assessment Group-Covid Animals (RAG-CA) (PDF) a été créé en avril 2020 sur proposition de l’AFSCA, pour apporter son soutien au groupe fédéral de crise COVID-19 en ce qui concerne le SARS-CoV-2 chez les animaux, et le rôle qu’ils peuvent jouer à ce sujet en termes de santé publique (Approche « One Health »). L’AFSCA apporte son soutien logistique et son expertise au groupe, qui travaille également en étroite collaboration avec le Comité scientifique indépendant instauré auprès de l’AFSCA. Les termes de référence et de nombreuses recommandations émises par la RAGCA sont publiés sur le site de l’Agence. Selon les études et les cas d’infections naturelles chez les animaux, il est apparu que les hamsters, les félidés et les mustélidés étaient sensibles au SARS-CoV-2. Les chiens et les lapins, bien que sensibles eux aussi, le sont dans une moindre mesure. Les animaux de rente tels que les porcs, les bovins ou les volailles, ne seraient quant à eux pas sensibles au pathogène. Les visons (famille des mustélidés) sont particulièrement sensibles au virus et de nombreuses exploitations de visons ont été infectées dans plusieurs pays, probablement via des travailleurs ayant contracté la COVID-19. Grâce à sa page internet dédiée au Coronavirus, l’AFSCA tient régulièrement informés les professionnels et le grand public (vétérinaires, éleveurs, propriétaires d'animaux de compagnie, laboratoires, etc..) des dernières nouvelles concernant le SARS-CoV-2 chez les animaux. Des recommandations sous forme de FAQ sont également disponibles. Mesures mises en place et système de surveillance général En Belgique, le SARS-CoV-2 est une maladie à déclaration obligatoire (la législation a été adaptée en ce sens mi-2020) et une surveillance épidémiologique est réalisée grâce à un système de rapportage obligatoire de tous les résultats des tests effectués chez les animaux domestiques et sauvages envers ce coronavirus.
Les élevages de visons sont interdits en Wallonie, et autorisés en Flandre jusqu’au 30 novembre 2023. Au vu de la sensibilité de cette espèce et des nombreux cas d’infection dans les élevages de visons dans les pays de l’Union européenne (UE), et du risque potentiel en termes de santé publique, il a été décidé d’instaurer des mesures de biosécurité supplémentaires et une surveillance renforcée dans ce type d’élevage en Belgique. L’AFSCA, en collaboration avec Sciensano pour la réalisation des analyses, a donc réalisé les prélèvements et financé la réalisation de tests sérologiques et virologiques réguliers dans toutes les exploitations qui détenaient des visons afin de déceler toutes contaminations passées ou récentes de nos élevages (8 exploitations de visons étaient encore actives en 2020). Les sérologies réalisées sur 479 visons vivants et les analyses virologiques réalisées sur 423 cadavres de visons se sont toutes révélées négatives, démontrant que les exploitations de visons sont restées indemnes du virus en Belgique. Biosécurité La Belgique est indemne du virus de la Peste Porcine Africaine (PPA) depuis la fin de l'année 2020. Toutefois, une réémergence de la maladie est possible car le matériel infecté peut rester infectieux pendant très longtemps. En outre, la situation générale de la peste porcine africaine s'aggrave dans la partie orientale de l'UE et dans de nombreux pays tiers. Une résurgence de la PPA dans notre pays constituerait une urgence sanitaire et économique pour le secteur porcin belge. Il est donc important que notre capacité de réponse soit maintenue. Les exploitations porcines présentant un faible niveau de biosécurité courent un risque plus élevé d'introduire la peste porcine africaine. En outre, une bonne biosécurité est nécessaire pour protéger nos exploitations porcines contre l'introduction d'autres maladies et dans la lutte contre la résistance aux antibiotiques. Une évaluation régulière de la biosécurité dans les exploitations porcines afin de maintenir ou d'améliorer leur niveau est essentielle. Pour y parvenir, une mesure supplémentaire sera en vigueur avant l'été 2021. Cette mesure prévoit que le responsable d'un élevage porcin est tenu de faire réaliser chaque année par son vétérinaire d'exploitation une étude de risque concernant l'introduction de maladies porcines à déclaration obligatoire. L'enquête sur les risques est basée sur le biocheck de l'UGent, complété par un certain nombre de questions sur les obligations légales. Sur la base des résultats de l'enquête sur les risques, le responsable de l'exploitation porcine et son vétérinaire d'exploitation devront établir un plan d'action afin d'optimiser la biosécurité dans l'exploitation. Ces données seront partagées avec l'AFSCA afin qu'elle puisse effectuer des contrôles plus ciblés dans les exploitations porcines. Afin que le vétérinaire d'exploitation puisse réaliser l'étude de risque de manière conviviale, pratique et efficace, une application a été développée en 2020. L'enquête sera disponible avant l'été 2021 sur cette application financée et mise à disposition par l'AFSCA, en étroite collaboration avec les associations agréées DGZ et ARSIA. L'application est disponible sur ordinateur, tablette et smartphone. Grippe aviaire
Peste porcine africaine
Santé des plantes Chaque année, l'AFSCA analyse des végétaux, des produits végétaux, de la terre et d'autres matériaux susceptibles d’être porteurs de maladies végétales et de parasites (matériel d'emballage en bois, palettes...). Les échantillonnages sont effectués lors de l’importation, chez les producteurs, dans des entrepôts, des centres d'expédition, des espaces verts publics et des bois. Pour en savoir plus, consultez la page "Maladies des végétaux". Cette surveillance a pour objectif de détecter précocement l’apparition de foyers d’organismes de quarantaine afin de les éradiquer. Elle permet aussi de garantir, au niveau international, que nos végétaux et produits végétaux satisfont aux dispositions légales. Un nombre important d'échantillonnages, essentiellement dans la culture de plants de pommes de terre, est délégué par l'AFSCA aux Régions.
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