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Notifications et suites des contrôles Version imprimable | Dernière mise à jour le
15.07.2015 RASFF En 2014, 3.090 notifications (3.516 en 2012, 3.133 en 2013) ont été effectuées par l’ensemble des pays-membres de l’UE via le système européen d’alertes rapides RASFF (Rapid Alert System for Food & Feed), pour des produits susceptibles de présenter un risque pour les hommes ou les animaux. 198 RASFF (143 en 2012, 164 en 2013) provenaient de Belgique : 50 suite aux informations provenant de l’autocontrôle de l’établissement, 67 suite à une analyse lors de l’importation d’un produit bloqué, 51 suite à un contrôle sur le marché belge, 26 suite à un contrôle d’un produit importé sur le marché belge, 3 suite à la plainte de consommateur et 1 suite à une intoxication alimentaire.
Top 5 des notifications RASFF de la Belgique en 2014 en fonction du danger
Top 5 des notifications RASFF de la Belgique en 2014 en fonction du produit
Le point de contact RASFF a diffusé 778 notifications en Belgique, informations additionnelles (« additionals ») comprises (destinées à l’information ou au suivi des alertes). Notification obligatoire Tout opérateur exerçant des activités qui relèvent de la compétence de l'AFSCA doit l’informer immédiatement l'Agence lorsqu'il considère ou a des raisons de penser qu'un produit qu'il a importé, produit, cultivé, élevé, transformé, fabriqué, distribué ou mis sur le marché peut être préjudiciable à la santé humaine, animale ou végétale (arrêté royal du 14/11/2003). Nombre de notifications par secteur (hors maladies animales)
Le nombre de notifications a augmenté de 18 % par rapport à 2013, pour différents types de dangers :
Amendes administratives L'arrêté royal du 22 février 2001 organisant les contrôles effectués par l'AFSCA prévoit que les infractions constatées dans la chaîne alimentaire peuvent faire l'objet d'une sanction administrative, à savoir une amende administrative dont le paiement par le contrevenant éteint l'action publique. La procédure de proposition d’amende administrative est confiée, par rôle linguistique, à un juriste-commissaire aux amendes administratives. Après avoir mis les parquets en mesure de poursuivre les infractions constatées, il propose le paiement d’une amende administrative. Pour les délits (peine correctionnelle), un montant de 150 € à 30.000 € est proposé. Ce montant est de 100 € pour les contraventions (peine de police). Le commissaire aux amendes administratives se réfère aux dispositions pénales des différentes lois de compétence de l’AFSCA en tenant compte notamment des situations individuelles des contrevenants, de la gravité ou du nombre d’infractions et de leur impact sur la santé des consommateurs, sur la santé animale ou la santé végétale ainsi que de l’état éventuel de récidive. Evolution du nombre de dossiers traités par les commissaires aux amendes administratives
Matières principales donnant lieu à un procès-verbal (parmi une cinquantaine de mots-clés)
Comme les années précédentes, des infractions sont souvent constatées dans le secteur horeca et la petite distribution et ce, en raison d’une moindre professionnalisation des responsables. Pour répondre à ce constat, depuis début 2011, l’AFSCA propose, sous certaines conditions, une alternative à l’amende administrative aux établissements de l’horeca, à savoir la participation à une formation de la cellule de vulgarisation de l’AFSCA. En 2014, 1.946 opérateurs ont eu la possibilité de recourir à cette alternative (1.396 en 2012, 1.796 en 2014), dont 734 se sont effectivement inscrits à une formation. Et 279 de ceux-ci ont déjà bénéficié du retrait (partiel) de l’amende administrative (455 en 2012, 489 en 2013).
Retrait ou refus d’agrément ou d’autorisation Lorsque les autres mesures (avertissements, PV, …) ont été appliquées sans succès, la procédure de refus, de retrait ou de suspension de l’agrément ou de l’autorisation est engagée. En cas de confirmation de la sanction, et dans le cas d’une procédure de retrait uniquement, l’opérateur peut demander son audition devant la commission de recours de l’AFSCA. En 2014, 15 procédures de refus et 24 procédures de retrait ont été initiées :
Par ailleurs, 3 opérateurs ont fait l’objet d’un retrait immédiat (sans possibilité de recours) étant donné la gravité des faits constatés. |
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