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Abattage Version imprimable | Dernière mise à jour le
10.08.2015 Nombre d’abattoirs :
Tous les animaux doivent être soumis à un examen avant et après l’abattage : l’expertise. L’objectif premier de cette expertise est de garantir la protection de la santé publique en excluant de la consommation humaine les viandes qui présentent des anomalies, qui sont contaminées par des agents pathogènes ou qui contiennent des résidus de médicaments vétérinaires ou des contaminants. Pour un certain nombre de maladies, des examens spécifiques sont réalisés : les carcasses de porcs et d’équidés sont examinées quant à la présence de trichines (nématodes) et les carcasses de bovins sont examinées quant à la présence de cysticerques (stade larvaire intermédiaire des ténias).
L’expertise est réalisée par un vétérinaire officiel, généralement un vétérinaire indépendant chargé de mission par l’Agence. Outre l’expertise elle-même, le vétérinaire officiel effectue également des inspections relatives aux informations sur la chaîne alimentaire (ICA), au bien-être animal, aux matériels à risques spécifiés (mesures contre la maladie de la vache folle) et autres sous-produits, aux tests de laboratoire, à l’hygiène, à l’infrastructure et au système d’autocontrôle.
Les causes principales de refus étaient :
Outre la présence permanente de vétérinaires chargés de mission lors des activités d’abattage, des inspections sont réalisées par des vétérinaires de l’Agence.
Détails par type d’établissement
Mesures suite aux non-conformités
Les résultats sont comparables à ceux de 2013, à l’exception des inspections de l’infrastructure, l’installation et l’hygiène dans les abattoirs de volailles et lapins qui se sont nettement améliorées (+10%). Abattage d’urgence A l’exception des porcs, les animaux sains ayant eu un accident et qui, pour des raisons de bien-être, ne peuvent pas être transportés vivants à l’abattoir, peuvent être abattus en dehors de l’abattoir (abattages d’urgence) et ensuite être transportés à l’abattoir en vue de l’expertise. En 2014, 2. 687 bovins, 61 veaux, 5 équidés et 1 mouton ont fait l’objet d’un abattage d’urgence. Abattage privé Les porcs, ovins et caprins peuvent être abattus à domicile par un particulier (les viandes dans ce cas sont exclusivement destinées à la famille) sauf s’il s’agit d’un abattage rituel. En raison du nombre élevé d’abattages à l’occasion de la Fête du sacrifice, les abattages privés en dehors de l’abattoir sont possibles dans les lieux d’abattage temporairement agréés par l’AFSCA. L’abattage à domicile de bovins et solipèdes (chevaux, ânes…) n’est pas autorisé. Un abattage privé peut également avoir lieu dans un abattoir. En 2014, 7.219 bovins, 1. 392 moutons, 261 porcs, 84 veaux, 22 chèvres et 21 équidés et ont fait l’objet d’un abattage privé en abattoir. Abattage sur le lieu de production Les producteurs de volailles ou de lapins peuvent être autorisés à abattre de petites quantités de leurs propres animaux dans leur exploitation. Leur vente, uniquement de carcasses entières, ne peut se faire qu’en petites quantités et au consommateur final, soit sur le lieu de production, soit au marché local.
Abattage de gibier d’élevage Les oiseaux coureurs (autruches, nandous…) et les ongulés d’élevage (sangliers, chevreuils…) qui ne peuvent être transportés en raison du risque pour le manipulateur ou pour garantir le bien-être de ces animaux, peuvent être abattus sur le lieu d’origine dans des locaux adaptés, permettant l’abattage dans des conditions hygiéniques.
Fête du sacrifice En 2014, la fête du sacrifice a eu lieu les 4 et 5 octobre. Conformément à l’arrêté royal du 11 février 1988 relatif à certains abattages prescrits par un rite religieux, 72 établissements d’abattage temporaire ont été agréés ; 26 abattoirs y ont également participé. Le nombre d’animaux abattus était le suivant :
Les principales non-conformités concernaient le bien-être animal lors du transport et de l’abattage, l’absence de déclaration d’abattage auprès des communes, le manque d’hygiène des établissements d’abattage temporairement agréés, l’identification non-conforme des ovins, l’enlèvement non autorisé d’abats. 18 cas d’abattages clandestins ou de dépôts illégaux ont été aussi constatés. Les infractions ont donné lieu à une vingtaine de PV par des agents de l’AFSCA. Le suivi de certains abattages clandestins a été assuré par les services de police et de l’environnement. Établissements de traitement du gibier Toute équipe de chasse doit inclure une personne qui a réussi une formation sur la santé publique et l'hygiène, sauf si le gibier est destiné à sa consommation personnelle. Seul le gibier qui est accompagné de la déclaration d'une personne formée peut être cédé à un établissement agréé pour le traitement du gibier ou être livré en petites quantités à un particulier qui est le consommateur final, à l'exclusion de toute autre destination (restaurant, marché, boucher, cantine…). Pour tout sanglier cédé à un consommateur final, une recherche de trichines doit être systématiquement réalisée à la demande de la personne formée et le résultat doit être communiqué au consommateur. Le vétérinaire chargé de mission réalise un examen sanitaire du gibier sauvage à l’établissement de traitement du gibier. Unités de gibier expertisées dans les établissements de traitement
Pour le petit gibier, la raison de loin la plus fréquente de saisie lors de l’expertise est une couleur ou une odeur anormale de la viande alors que pour le gros gibier, c’est la présence de souillures étendues. |
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