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Plans d'échantillonnage sectoriels Version imprimable |  Dernière mise à jour le
11.06.2018
La législation européenne prévoit que la planification et la réalisation des contrôles officiels tiennent compte des contrôles réalisés par les opérateurs s'ils permettent de réduire les risques de contamination de la chaîne alimentaire. Dans cette optique, l'AFSCA peut adapter son programme d'analyses en tenant compte des plans d'échantillonnage sectoriels (PES) qui offrent les garanties permettant de maintenir la sécurité alimentaire à un niveau élevé.
Le PES doit notamment être soumis au Comité scientifique de l'AFSCA, tenir compte de son avis et répondre à certaines conditions d'échantillonnage et d'analyses. La réduction du nombre d'analyses officielles repose sur des critères de risque tels que la gravité des dangers contrôlés et l'exposition des consommateurs.
En cas de non-conformité, des mesures correctives sont prises y compris, si nécessaire, une notification à l'AFSCA.
Aliments pour animaux
En 2017, 249 participants ont pris part au plan d’échantillonnage sectoriel de la BFA (Belgian Feed Association). Parmi eux, tous les membres de la BFA mais également, et ce depuis plusieurs années, des non-membres nationaux et internationaux. Pour les 2.127 analyses initialement prévues, une performance de 98% a été enregistrée à la clôture de ce plan. Plus de 70% des analyses ont été réalisées sur des aliments pour animaux achetés à une source certifiée (matières premières, additifs, prémélanges et aliments minéraux). Le top 5 des analyses se composait des mycotoxines/aflatoxines (421 analyses), des pesticides (289), des dioxines et PCB de type dioxine (188), des métaux lourds (136) et des salmonelles (113).
En outre, un screening de nombreux autres contaminants a été réalisé : ambrosia, résidus d'antibiotiques, acide cyanhydrique, chloramphénicol, entérobactéries, OGM, mélamine, ergot du seigle, impuretés insolubles, hydrocarbures aromatiques polycycliques, PCB et champignons.
Le plan d’échantillonnage assure non seulement le suivi de l’achat des aliments pour animaux mais également de la production des prémélanges et des aliments composés. À ce dernier niveau, des analyses ont été planifiées sur les salmonelles, mycotoxines et métaux lourds. En 2017, 462 analyses ont été planifiées dans ce cadre. Le monitoring réalisé au niveau des prémélanges se concentre quant à lui sur les métaux lourds (59 analyses).
Les dépassements suivants ont été constatés :
- des salmonelles (sérotype Llandoff) ont été détectées une fois dans un aliment pour porcs ;
- dans un échantillon de fèves de soja crues, de l’ambrosia a été retrouvée à un niveau supérieur à la valeur indicative ;
- la LMR du chlorpyriphos-méthyl a été dépassée dans de l’épeautre ;
- les valeurs indicatives pour la somme de T2 et HT2 ont été dépassées une fois dans l’orge et une fois dans le triticale ;
- deux dépassements de la norme pour l’aflatoxine B1 ont été constatées (dans du son de riz et dans un aliment pour bétail laitier).
Sur base des résultats d’analyse, de l’actualité ou des dépassements, le plan d’échantillonnage peut rapidement faire l’objet d’une mise à jour. Par exemple au cours de l’été 2017, le monitoring a été élargi suite à l’incident du fipronil.
Secteur des pommes de terre
Depuis 2005, tous les membres de Belgapom (commerce de pommes de terre et industrie de transformation belges) réalisent un plan d’échantillonnage sectoriel (PES) qui comprend deux volets : un volet relatif aux contaminants (pesticides, métaux lourds et mélamine) et un volet phytosanitaire. Une analyse de risque et un large screening réalisé pendant plusieurs années constituent la base de ce plan. Les résultats de ce PES sont discutés et évalués chaque année.
Depuis 2017, le secteur a décidé de remplacer son approche basée sur l’année calendrier et a adopté une approche basée sur la saison de production. Concrètement, les échantillons de plants de pommes de terre ont été prélevés en mars et avril 2017. Les premiers échantillons de pomme de terre de consommation ont été prélevés dans les pommes de terre primeurs dans la période juin-juillet-août 2017. Vu que la récolte a lieu de fin septembre à novembre et que la première application de CIPC (chlorprofam) a lieu plus tard, l’échantillonnage des pommes de terre de consommation a seulement commencé vers la mi-décembre. Puisque l’échantillonnage et les analyses ne sont pas encore terminés lors de la rédaction de ce rapport annuel, les résultats ne peuvent pas être communiqués. |
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