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Abattages Version imprimable | Dernière mise à jour le
27.05.2019
Abattoirs Sont pris en compte les abattoirs pour bovins, porcs, moutons et chèvres, chevaux, volailles, lapins, gibier d'élevage et ratites, ainsi que le "transport à chaud" de viande de porc, d’ovin, de caprin et de bovin. Expertise Tous les animaux doivent être soumis à une expertise avant et après l’abattage. L'expertise comprend deux parties: lors de l'expertise ante mortem, il est notamment vérifié si les animaux vivants sont en bonne santé avant l'abattage et lors de l'expertise post mortem, la viande est contrôlée pour voir si elle ne présente pas de danger pour le consommateur. L’objectif premier de l’expertise est de garantir la protection de la santé publique en écartant de la consommation humaine les viandes qui présentent des anomalies, qui sont contaminées par des agents pathogènes ou qui contiennent des résidus de médicaments vétérinaires ou des contaminants. Pour un certain nombre de maladies, des examens spécifiques sont réalisés : les carcasses de porcs et d’équidés sont examinées quant à la présence de trichines (nématodes) et les carcasses de bovins sont examinées quant à la présence de cysticerques (stade larvaire intermédiaire des ténias). L’expertise est réalisée par un vétérinaire officiel, généralement un vétérinaire indépendant chargé de mission par l’AFSCA. Outre l’expertise elle-même, le vétérinaire officiel effectue également des inspections relatives aux informations sur la chaîne alimentaire (ICA), aux matériels à risques spécifiés (mesures contre la maladie de la vache folle) et autres sous-produits, aux tests de laboratoire, à l’hygiène, à l’infrastructure et au système d’autocontrôle. Si une infraction est constatée dans le domaine du bien-être animal, l’information est transmise aux Régions.
Les causes principales de refus étaient :
A côté des activités exercées par les vétérinaires chargés de mission qui sont présents en permanence lors des activités d’abattage, des inspections sont réalisées par des vétérinaires de l’AFSCA. Résultats d’inspection
Les résultats sont comparables à ceux de 2017, si ce n’est pour le scope « Infrastructure, installation et hygiène », pour lequel les résultats sont meilleurs qu’en 2017 et pour le scope “traçabilité” pour lequel les résultats sont moins bons qu’en 2017. Détails des résultats d’inspection "Infrastructure, installation et hygiène" par type d’activité
Les résultats des inspections dans les abattoirs de bovins, chevaux et chèvres et moutons sont meilleurs que les résultats de 2017. Mesures prises suite aux non-conformités
Abattage d'urgence A l’exception des porcs, les ongulés sains ayant eu un accident et qui, pour des raisons de bien-être, ne peuvent pas être transportés vivants à l’abattoir, peuvent être abattus en dehors de l’abattoir (abattages d’urgence) et ensuite être transportés à l’abattoir en vue de l’expertise. Les animaux malades ne peuvent pas faire l’objet d’un abattage d’urgence. En 2018, 3.038 bovins, 186 veaux et 2 chevaux ont fait l’objet d’un abattage d’urgence. Abattage privé Un abattage privé est l’abattage d'un animal dont la viande est exclusivement destinée à son propriétaire et à sa famille. Les porcs, ovins et caprins peuvent être abattus à domicile par un particulier, mais cet abattage doit être déclaré auparavant auprès de l’administration communale. L’abattage à domicile des bovins et solipèdes (chevaux, ânes, …) n’est pas autorisé. L’abattage à domicile de volailles et de lapins (lagomorphes) dont la viande est destinée à la famille est autorisé et ne doit pas être déclaré à la commune. Un abattage privé peut également avoir lieu dans un abattoir. En 2018, 36.744 volailles, 3.136 moutons, 5.545 bovins, 251 lagomorphes, 569 porcs, 88 veaux, 23 chèvres et 2 équidés ont fait l’objet d’un abattage privé en abattoir. Abattage sur le lieu de production Ceci concerne l'abattage de volailles, de lapins et de gibier d'élevage dans l'exploitation agricole. Les producteurs de volailles ou de lapins peuvent être autorisés à abattre de petites quantités de leurs propres animaux dans leur exploitation. Leur vente, uniquement de carcasses entières, ne peut se faire qu’en petites quantités et au consommateur final, soit sur le lieu de production, soit au marché local. Les ratites (autruches, nandous, ...) et les ongulés d'élevage (sangliers, chevreuils, ...) qui ne peuvent pas être transportés en raison d'un risque pour le transporteur ou pour des raisons de bien-être animal, peuvent être abattus sur le lieu d'origine dans des locaux adaptés où l'abattage doit être réalisé dans des conditions hygiéniques. Résultats d’inspection
Mesures prises suite aux non-conformités
Les résultats d'inspection de 2018 sont comparables à ceux de 2017. |
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