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Abattages Version imprimable | Dernière mise à jour le
07.05.2020
Abattoirs Sont pris en compte les abattoirs pour bovins, porcs, moutons et chèvres, chevaux, volailles, lapins, gibier d'élevage et ratites, ainsi que le "transport à chaud" de viande de porc, d’ovin, de caprin et de bovin. Expertise Tous les animaux doivent être soumis à une expertise avant et après l’abattage. L'expertise comprend deux parties : l’expertise ante-mortem et l’expertise post-mortem. Lors de l'expertise ante-mortem, avant l’abattage, les animaux vivants sont contrôlés afin de vérifier, entre autres, s’ils sont en bonne santé et lors de l'expertise post-mortem, la viande est contrôlée pour voir si elle ne présente pas de danger pour le consommateur. L’objectif premier de l’expertise est de garantir la protection de la santé publique en écartant de la consommation humaine les viandes qui présentent des anomalies. Pour un certain nombre de maladies, des examens spécifiques sont réalisés : les carcasses de porcs et d’équidés sont analysées pour détecter la présence de trichines (vers nématodes) et les carcasses de bovins sont examinées afin de détecter la présence de cysticerques (stade larvaire intermédiaire des vers ténias). L’expertise est réalisée par un vétérinaire officiel, généralement un vétérinaire indépendant chargé de mission par l’AFSCA. Outre l’expertise elle-même, le vétérinaire officiel effectue également des contrôles relatifs aux informations sur la chaîne alimentaire (ICA), aux matériels à risques spécifiés (mesures contre la maladie de la vache folle) et autres sous-produits, aux analyses de laboratoire, à l’hygiène, à l’infrastructure et au système d’autocontrôle. Si une infraction est constatée dans le domaine du bien-être animal, l’information est transmise aux Régions qui sont compétentes pour cet aspect.
Les causes principales de refus des animaux à l’abattoir étaient :
A côté des activités exercées par les vétérinaires chargés de mission qui sont présents en permanence lors des activités d’abattage, des inspections sont réalisées par des vétérinaires-inspecteurs de l’AFSCA. Résultats d’inspection
Les résultats sont comparables à ceux de 2018, si ce n’est pour le scope « Traçabilité », pour lequel les résultats sont meilleurs qu’en 2018. Détails des résultats d’inspection "Infrastructure, installation et hygiène" par type d’activité
Les résultats des inspections dans les abattoirs sont comparables aux résultats de 2018. Mesures prises suite aux non-conformités
Abattage d'urgence A l’exception des porcs, les ongulés sains ayant eu un accident et qui, pour des raisons de bien-être, ne peuvent pas être transportés vivants à l’abattoir, peuvent être abattus en dehors de l’abattoir (abattages d’urgence) et ensuite être transportés à l’abattoir en vue de l’expertise. Les animaux malades ne peuvent pas faire l’objet d’un abattage d’urgence. En 2019, 2.428 bovins, 115 veaux et 2 chevaux ont fait l’objet d’un abattage d’urgence. Abattage privé Un abattage privé est l’abattage d'un animal dont la viande est exclusivement destinée à son propriétaire et à sa famille. Les porcs, ovins et caprins peuvent être abattus à domicile par un particulier, mais cet abattage doit être déclaré préalablement auprès de l’administration communale. L’abattage à domicile des bovins et solipèdes (chevaux, ânes, …) n’est pas autorisé. L’abattage à domicile de volailles et de lapins (lagomorphes) dont la viande est destinée à la famille est autorisé et ne doit pas être déclaré à la commune. Un abattage privé peut également avoir lieu dans un abattoir ; l’abattage privé d’un bovin ou d’un solipède doit d’ailleurs obligatoirement se faire à l’abattoir. En 2019, 39.350 volailles, 1.685 moutons, 5.114 bovins, 174 lagomorphes, 612 porcs, 52 veaux, 11 chèvres, 11 équidés et 33 cervidés d'élevage ont fait l’objet d’un abattage privé en abattoir. Abattage sur le lieu de production Ceci concerne l'abattage de volailles, de lapins et de gibier d'élevage dans l'exploitation agricole. Les producteurs de volailles ou de lapins peuvent être autorisés à abattre de petites quantités de leurs propres animaux dans leur exploitation. Leur vente, uniquement de carcasses entières, ne peut se faire qu’en petites quantités et au consommateur final, soit sur le lieu de production, soit au marché local. Les ratites (autruches, nandous, ...) et les ongulés d'élevage (sangliers, chevreuils, ...) qui ne peuvent pas être transportés en raison d'un risque pour le transporteur ou pour des raisons de bien-être animal, peuvent être abattus sur le lieu d'origine dans des locaux adaptés où l'abattage doit être réalisé dans des conditions hygiéniques. Résultats d’inspection
Mesures prises suite aux non-conformités
Les résultats d'inspection de 2019 sont comparables à ceux de 2018. |
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