AFSCA - RAPPORT D'ACTIVITÉS 2014 Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire RECHERCHER A à Z

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Comité scientifique Version imprimable   |   Dernière mise à jour le 12.01.2016 Le Comité scientifique est composé d’une vingtaine de scientifiques spécialisés dans l’évaluation des risques dans la chaîne alimentaire. Il émet des avis indépendants sur des sujets relatifs à cette matière, à la demande de l'administrateur délégué, du ministre, ou de sa propre initiative. Le Comité scientifique a été confronté en 2014 au décès inopiné de son président, le Prof. Em. Dr. Apr. C. Van Peteghem. Le Prof. Dr. E. Thiry lui a succédé. Le Dr. L. Herman a été élu vice-président. En attendant sa nomination définitive, le Prof. Dr. Apr. S. De Saeger a été retenue comme expert externe du Comité scientifique. En 2014, le Comité scientifique a publié 22 avis et 1 amendement (parmi lesquels 3 avis rapides). Un avis (l’avis 14-2014 sur la sécurité alimentaire des insectes) a été publié en commun avec le Conseil Supérieur de la Santé. Les sujets suivants ont tout particulièrement retenu l’attention du Comité scientifique en 2014 : la liste des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) à rechercher dans l’alimentation animale et la limite d'action à utiliser (avis 01-2014), l’évaluation des risques de la migration à partir de matériaux et objets destinés à entrer en contact avec les denrées alimentaires (avis 03-2014), la sécurité alimentaire des circuits courts (avis 05-2014), les risques d'introduction de la peste porcine africaine en Belgique (avis rapide 08-2014), la sécurité alimentaire des insectes destinés à la consommation humaine (avis 14-2014), la réévaluation de l’ingestion de l'acrylamide par la population belge (avis 18-2014), les risques d'introduction du virus de la fièvre catarrhale ovin de sérotype 4 en Belgique (avis rapide 19-2014), une approche scientifique pour le rappel (recall) de denrées alimentaires contaminées par de nitrates, du plomb, du cadmium, du mercure, du méthylmercure, de l'arsenic et/ou de l'arsenic inorganique (avis 22-2014), la présence de résidus de prednisolone d'origine endogène dans l'urine de porcs (amendement de l'avis 07-2013). Des avis ont en outre été émis sur les projets d'arrêtés royaux, sur les guides d'autocontrôle et sur le programme d'analyse de l'AFSCA (avis 10-2014, 11-2014, 12-2014 et 13-2014). Amélioration de la sécurité de la chaîne alimentaire par la prévention du risque Le Comité scientifique a organisé le 28 novembre 2014 son dixième symposium. Il avait pour thème l'amélioration de la sécurité de la chaîne alimentaire par la prévention du risque au sein des productions végétale et animale. Ce symposium a réuni environ 180 participants. Le concept unique du symposium a été de souligner les liens qui existent entre la prévention des risques au niveau des productions végétale et animale, d’une part, et de la sécurité alimentaire, d’autre part. La raison de l’importance croissante de la prévention dans le cadre du développement durable a également été abordée. La préservation de la santé animale et végétale dans des systèmes de production intensifs est basée sur la compréhension et l'évaluation de l'interaction complexe des risques à différentes échelles temporelles et spatiales. Cela implique l'intégration de nombreux facteurs, tels que les données météorologiques, les caractéristiques des populations, les caractéristiques microbiologiques, les données épidémiologiques, ... La gestion de ces risques au niveau d'un secteur ou au niveau national nécessite des règlements et des mesures pour empêcher l'émergence de nouveaux agents pathogènes et l'introduction d'agents de quarantaine, ainsi que le développement de programmes d'éradication. Les efforts en vue d'améliorer la prévention du risque en santé végétale et le contrôle des maladies végétales ont mené au concept de lutte intégrée contre les organismes nuisibles/maladies, incluant les pratiques agricoles, les stratégies de contrôle biologique, l'utilisation de produits agrochimiques, etc. En production animale, la terminologie d’un contrôle intégré des organismes nuisibles n'est pas utilisée en tant que telle, même si les concepts sous-jacents (prévention des maladies via des stratégies de gestion, des mesures de biosécurité et des stratégies de vaccination et/ou de médication) ainsi que les menaces sous-jacentes (sélection de résistance antimicrobienne accrue) sont fort comparables. De plus en plus d'efforts sont également faits en production primaire animale vers une gestion préventive des risques basée sur des systèmes d'appui décisionnel. Le symposium a été clôturé par un débat relatif à la prévention des risques au sein de la chaîne alimentaire , avec les représentants des secteurs, des consommateurs et des décideurs.

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