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Abattage Version imprimable | Dernière mise à jour le
04.07.2016 Nombre d’abattoirs
Expertise Tous les animaux doivent être soumis à un examen avant et après l’abattage : l’expertise. L’objectif premier de cette expertise est de garantir la protection de la santé publique en excluant de la consommation humaine les viandes qui présentent des anomalies, qui sont contaminées par des agents pathogènes ou qui contiennent des résidus de médicaments vétérinaires ou des contaminants. Pour un certain nombre de maladies, des examens spécifiques sont réalisés : les carcasses de porcs et d’équidés sont examinées quant à la présence de trichines (nématodes) et les carcasses de bovins sont examinées quant à la présence de cysticerques (stade larvaire intermédiaire des ténias). L’expertise est réalisée par un vétérinaire officiel, généralement un vétérinaire indépendant chargé de mission par l’Agence. Outre l’expertise elle-même, le vétérinaire officiel effectue également des inspections relatives aux informations sur la chaîne alimentaire (ICA), au bien-être animal, aux matériels à risques spécifiés (mesures contre la maladie de la vache folle) et autres sous-produits, aux tests de laboratoire, à l’hygiène, à l’infrastructure et au système d’autocontrôle.
Les causes principales de refus étaient :
Les résultats sont comparables à ceux de 2014, à l’exception des inspections de l’infrastructure, l’installation et l’hygiène dans les abattoirs de volailles et lapins qui sont moins bons (-4,2%).
Mesures suite aux non-conformités
Abattage d’urgence A l’exception des porcs, les animaux sains ayant eu un accident et qui, pour des raisons de bien-être, ne peuvent pas être transportés vivants à l’abattoir, peuvent être abattus en dehors de l’abattoir (abattages d’urgence) et ensuite être transportés à l’abattoir en vue de l’expertise. En 2015, 2.606 bovins, 110 veaux et 1 équidé ont fait l’objet d’un abattage d’urgence. Abattage privé Un abattage privé est un abattage d'animal dont la viande est exclusivement destinée à son propriétaire et à sa famille. Les porcs, ovins et caprins peuvent être abattus à domicile par un particulier (les viandes dans ce cas sont exclusivement destinées à la famille) sauf s’il s’agit d’un abattage rituel. En raison du nombre élevé d’abattages à l’occasion de la Fête du sacrifice, les abattages privés en dehors de l’abattoir sont possibles dans les lieux d’abattage temporairement agréés par l’AFSCA. L’abattage à domicile de bovins et solipèdes (chevaux, ânes…) n’est pas autorisé. Un abattage privé peut également avoir lieu dans un abattoir. En 2015, 43.303 volailles, 6.612 bovins, 2.300 moutons, 1.013 lagomorphes, 316 porcs, 87 veaux, 12 équidés et 6 chèvres ont fait l’objet d’un abattage privé en abattoir. Abattage sur le lieu de production Les producteurs de volailles ou de lapins peuvent être autorisés à abattre de petites quantités de leurs propres animaux dans leur exploitation. Leur vente, uniquement de carcasses entières, ne peut se faire qu’en petites quantités et au consommateur final, soit sur le lieu de production, soit au marché local.
Abattage de gibier d’élevage Les oiseaux coureurs (autruches, nandous…) et les ongulés d’élevage (sangliers, chevreuils…) qui ne peuvent être transportés en raison du risque pour le manipulateur ou pour garantir le bien-être de ces animaux, peuvent être abattus, sous contrôle d’un vétérinaire officiel (le plus souvent un chargé de missions), sur le lieu d’origine dans des installations adaptées, permettant l’abattage dans des conditions hygiéniques. Les animaux abbattus doivent ensuite être transportés vers un établissement agréé (abattoir ou atelier de traitement du gibier) où ils subiront l’expertise posmortem.
Établissements de traitement du gibier Toute équipe de chasse doit inclure une personne qui a réussi une formation sur la santé publique et l'hygiène, sauf si le gibier est destiné à la consommation personnelle du chasseur. Seul le gibier qui est accompagné de la déclaration d'une personne formée peut être cédé à un établissement agréé pour le traitement du gibier ou être livré en petites quantités à un particulier qui en est le consommateur final, à l'exclusion de toute autre destination (restaurant, marché, boucher, cantine…). Lorsqu’un sanglier est cédé à un consommateur final par un chasseur, une recherche de trichines doit être systématiquement réalisée à la demande de la personne formée qui a examiné l’animal, et le résultat de cette recherche doit être communiqué au consommateur afin de prévenir tout risque de trichinose chez celui-ci.
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