www.afsca.be       AFSCA - RAPPORT D'ACTIVITÉS 2015
Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire
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  Notifications et suites des contrôles Version imprimable   |   Dernière mise à jour le 20.06.2016


RASFF
Notification obligatoire
Amendes administratives
Retrait ou refus d’agrément ou d’autorisation


RASFF

En 2015, 2.961 notifications (3.516 en 2012, 3.133 en 2013, 3.090 en 2014) ont été effectuées par l’ensemble des pays-membres de l’UE via le système européen d’alertes rapides RASFF (Rapid Alert System for Food & Feed), pour des produits susceptibles de présenter un risque pour les hommes ou les animaux. 178 RASFF (143 en 2012, 164 en 2013, 198 en 2014) provenaient de Belgique : 59 suite à une analyse lors de l’importation d’un produit bloqué, 54 suite aux informations provenant de l’autocontrôle de l’établissement, 52 suite à un contrôle sur le marché belge, 12 suite à un contrôle d’un produit importé sur le marché belge et 1 suite à une intoxication alimentaire.

 

 

Denrées alimentaires

Aliments pour animaux

Matériaux de contact

Alertes

69

2

1

Informations

19

28

0

Produits bloqués à la frontière

58

1

0

Total

146

31

1



 

Top 5 des notifications RASFF de la Belgique en 2015 en fonction du danger

RASFF

Aflatoxines

23,6%

Salmonella

16,9%

Mercure

3,4%

STEC

3,4%

Enterobacteriaceae

3,4%

 

Top 5 des notifications RASFF de la Belgique en 2015 en fonction du produit

RASFF

Noix et produits dérivés

20,2%

Aliments pour animaux

15,7%

Fruit et légumes

12,9%

Epices

9,6%

(Produits de) viande de volaille

9,6%

 

Le point de contact RASFF a diffusé 388 notifications en Belgique, informations additionnelles (« additionals ») comprises (destinées à l’information ou au suivi des alertes).





Notification obligatoire

Tout opérateur exerçant des activités qui relèvent de la compétence de l'AFSCA doit l’informer immédiatement l'Agence lorsqu'il considère ou a des raisons de penser qu'un produit qu'il a importé, produit, cultivé, élevé, transformé, fabriqué, distribué ou mis sur le marché peut être préjudiciable à la santé humaine, animale ou végétale (arrêté royal du 14/11/2003).

Nombre de notifications par secteur (hors maladies animales)

 

2013

2014

2015

Secteur primaire

51

84

97

Transformation

349

374

482

Distribution

153

211

219

Importation - exportation

1

2

1

Total

554

671

799



 

Le nombre de notifications a augmenté de 19% par rapport à 2014. Les évolutions relatives aux notifications sont les suivantes :

  • dangers microbiologiques : principale raison de notification (51% ; +19%) : principalement Salmonella (+27%) et Listeria monocytogenes (+35%). Le nombre de notifications E. coli a diminué de moitié ;
  • dangers chimiques : deuxième raison de notification (30% ; +49%) : les principales notifications concernaient les résidus de pesticides (25,4% des notifications), les résidus de médicaments vétérinaires (29,6% des notifications) et les allergènes (22,4% des notifications avec 5 notifications en 2014 et 54 en 2015) ;
  • dangers biologiques (-40%) : principalement en raison de la diminution des notifications pour la présence d’organismes nuisibles pour les végétaux (feu bactérien).




Amendes administratives

L'arrêté royal du 22 février 2001 organisant les contrôles effectués par l'AFSCA prévoit que les infractions constatées dans la chaîne alimentaire peuvent faire l'objet d'une sanction administrative, à savoir une amende administrative dont le paiement par le contrevenant éteint l'action publique.

La procédure de proposition d’amende administrative est confiée, par rôle linguistique, à un juriste-commissaire aux amendes administratives. Après avoir mis les parquets en mesure de poursuivre les infractions constatées, il propose le paiement d’une amende administrative. Pour les délits (peine correctionnelle), un montant de 150 € à 30.000 € est proposé. Ce montant est de 100 € pour les contraventions (peine de police).

Le commissaire aux amendes administratives se réfère aux dispositions pénales des différentes lois de compétence de l’AFSCA en tenant compte notamment des situations individuelles des contrevenants, de la gravité ou du nombre d’infractions et de leur impact sur la santé des consommateurs, sur la santé animale ou la santé végétale ainsi que de l’état éventuel de récidive.


Evolution du nombre de dossiers traités par les commissaires aux amendes administratives


 

 

2013

2014

2015

Nombre de propositions initiales

4.717

5132

5480
(+70 dossiers en cours de traitement)

Dossiers transmis au parquet (sans proposition)

511

930

776

Montant total proposé

2.674.255 €

3.004.140€

3.384.975€

 

Matières principales donnant lieu à un procès-verbal (parmi une cinquantaine de mots-clés)

 

2013

2014

2015

Température des denrées alimentaires

12,1%

12,7%

12,6%

Hygiène du personnel

10,5%

10,7%

11,1%

Hygiène dans l’horeca

9,8%

10,0%

9,9%

Conditions d'entreposage

11,0%

11,5%

9,7%

Autocontrôle

8,6%

7,9%

8,1%

Hygiène dans la distribution

6,4%

6,6%

6,8%

Étiquetage des denrées alimentaires

9,4%

9,1%

5,1%

Produit déclaré nuisible

5,1%

4,8%

4,4%

Interdiction de fumer dans l’horeca

2,8%

2,4%

2,3%

 

Comme les années précédentes, des infractions sont souvent constatées dans le secteur horeca et la petite distribution et ce, en raison d’une moindre professionnalisation des responsables.

Pour répondre à ce constat, depuis début 2011, l’AFSCA propose, sous certaines conditions, une alternative à l’amende administrative aux établissements de l’horeca, à savoir la participation à une formation de la cellule de vulgarisation de l’AFSCA.

En 2015, 1.961 opérateurs ont eu la possibilité de recourir à cette alternative (1.796 en 2013 et 1.946 en 2014) : 680 se sont effectivement inscrits à une formation et parmi eux, 311 ont déjà bénéficié du retrait (partiel) de l’amende administrative (502 en 2013 et 510 en 2014).




Afin de stimuler les opérateurs du secteur B2C (par exemple les boulangers, bouchers, supermarchés, crèches, commerçants ambulants, agriculteurs qui vendent leurs produits à la ferme) à faire valider leur système d'autocontrôle, l'AFSCA a lancé le 1er janvier 2014 une initiative dans le cadre des amendes administratives. Cette initiative vise à dispenser les opérateurs du paiement de leur amende administrative, pour les PV dressés à partir du 1er janvier 2014, s'ils font valider leur système d’autocontrôle, dans un délai déterminé, par un organisme de certification agréé par l'AFSCA et s'ils obtiennent ainsi un Smiley.

Les opérateurs actifs dans le secteur de l'horeca peuvent également opter pour cette solution (mais ils ne peuvent être dispensés de leur amende administrative que si l'ensemble du personnel suit une journée de formation ou s'ils font valider leur système d'autocontrôle avec obtention du Smiley).

Le groupe cible de cette mesure de faveur comptait 3.750 opérateurs : 22 opérateurs ont conclu un contrat avec un organisme de certification agréé et 16 opérateurs ont déjà obtenu la levée (partielle) de leur amende administrative grâce à la validation de leur système d’autocontrôle.

Les chiffres précités doivent être considérés comme provisoires pour ce qui concerne l'année 2015. En effet, les procès-verbaux des derniers mois de 2015 sont encore en cours de traitement.



Retrait ou refus d’agrément ou d’autorisation

Lorsque les autres mesures (avertissements, PV, …) ont été appliquées sans succès, la procédure de refus, de retrait ou de suspension de l’agrément ou de l’autorisation est engagée. En cas de confirmation de la sanction, et dans le cas d’une procédure de retrait uniquement, l’opérateur peut demander son audition devant la commission de recours de l’AFSCA.

En 2015, 37 procédures de refus et 30 procédures de retrait ont été initiées :


  • 5 procédures ont fait l’objet d’un recours auprès de la commission de recours de l’AFSCA, sur lequel le Ministre a dû statuer : dans 4 dossiers, le Ministre a confirmé la décision initiale de l’AFSCA. Dans 1 autre dossier, le Ministre a suspendu temporairement la décision de l’AFSCA mais en assortissant la mesure d’un dernier plan d’action de mise en ordre de l’établissement. Ce dossier est toujours en cours début 2016.
  • Dans 17 cas, la mesure envisagée par l’AFSCA a été confirmée et l’opérateur a dû mettre fin aux activités de son établissement.
  • Dans 35 dossiers, la procédure a été arrêtée suite à la mise en ordre de l’opérateur ou suite à l’arrêt volontaire de ses activités.
  • 10 dossiers sont toujours en cours.


Par ailleurs, 5 opérateurs ont fait l’objet d’un retrait immédiat (sans possibilité de recours) étant donné la gravité des faits constatés.

 
   
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