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Abattages Version imprimable | Dernière mise à jour le
30.05.2018
Abattoirs Sont pris en compte les abattoirs pour bovins, porcs, moutons et chèvres, chevaux, volailles, lapins, gibier d'élevage et ratites, ainsi que le "transport à chaud" de viande de porc, d’ovin, de caprin et de bovin. Expertise Tous les animaux doivent être soumis à un examen avant et après l’abattage : l’expertise. L’objectif premier de cette expertise est de garantir la protection de la santé publique en excluant de la consommation humaine les viandes qui présentent des anomalies, qui sont contaminées par des agents pathogènes ou qui contiennent des résidus de médicaments vétérinaires ou des contaminants. Pour un certain nombre de maladies, des examens spécifiques sont réalisés : les carcasses de porcs et d’équidés sont examinées quant à la présence de trichines (nématodes) et les carcasses de bovins sont examinées quant à la présence de cysticerques (stade larvaire intermédiaire des ténias). L’expertise est réalisée par un vétérinaire officiel, généralement un vétérinaire indépendant chargé de mission par l’AFSCA. Outre l’expertise elle-même, le vétérinaire officiel effectue également des inspections relatives aux informations sur la chaîne alimentaire (ICA), aux matériels à risques spécifiés (mesures contre la maladie de la vache folle) et autres sous-produits, aux tests de laboratoire, à l’hygiène, à l’infrastructure et au système d’autocontrôle. Si une infraction est constatée dans le domaine du bien-être animal, l’information est transmise aux Régions.
Les causes principales de refus étaient :
A côté des activités exercées par les vétérinaires chargés de mission qui sont présents en permanence lors des activités d’abattage, des inspections sont réalisées par des vétérinaires de l’AFSCA. Résultats d’inspection
En 2017, le nombre de check-lists utilisées pour le scope « Infrastructure, installation et hygiène » est largement inférieur à celui de 2016 (+/-50% de différence). Ceci résulte de la fusion de 2 check-lists : en 2017, une seule check-list fusionnée a été utilisée. Les résultats sont comparables à ceux de 2016, si ce n’est pour le scope « Infrastructure, installation et hygiène », pour lequel les résultats sont moins bons en 2017. Détails des résultats d’inspection "Infrastructure, installation et hygiène" par type d’activité
Excepté les résultats des inspections menées dans les abattoirs de lapins et de ratites, en 2017, tous les résultats sont moins bons qu’en 2016. Mesures prises suite aux non-conformités
Abattage d'urgence A l’exception des porcs, les animaux sains ayant eu un accident et qui, pour des raisons de bien-être, ne peuvent pas être transportés vivants à l’abattoir, peuvent être abattus en dehors de l’abattoir (abattages d’urgence) et ensuite être transportés à l’abattoir en vue de l’expertise. En 2017, 2.674 bovins et 141 veaux ont fait l’objet d’un abattage d’urgence. Abattage privé Un abattage privé est un abattage d'animal dont la viande est exclusivement destinée à son propriétaire et à sa famille. Les porcs, ovins et caprins peuvent être abattus à domicile par un particulier, mais l’abattage doit être déclaré auparavant à la commune. L’abattage à domicile de bovins et solipèdes (chevaux, ânes…) n’est pas autorisé. L’abattage à domicile de volaille et de lapins dont la viande est destinée à la famille est autorisé et ne doit pas être déclaré à la commune. Un abattage privé peut également avoir lieu dans un abattoir. En 2017, 33.223 volailles, 8.636 moutons, 6.085 bovins, 647 lagomorphes, 522 porcs, 79 veaux, 29 chèvres et 13 équidés ont fait l’objet d’un abattage privé en abattoir. Abattage sur le lieu de production Ceci concerne l'abattage de volailles, de lapins et de gibier d'élevage dans l'exploitation agricole. Les producteurs de volailles ou de lapins peuvent être autorisés à abattre de petites quantités de leurs propres animaux dans leur exploitation. Leur vente, uniquement de carcasses entières, ne peut se faire qu’en petites quantités et au consommateur final, soit sur le lieu de production, soit au marché local. Les ratites (autruches, nandous...) et les ongulés d'élevage (sangliers, chevreuils...) qui ne peuvent pas être transportés en raison d'un risque pour le transporteur ou pour des raisons de bien-être animal, peuvent être abattus sur le lieu d'origine dans des locaux adaptés où l'abattage doit être réalisé dans des conditions hygiéniques. Résultats d’inspection
Mesures prises suite aux non-conformités
Les résultats d'inspection de 2017 sont comparables à ceux de 2016. |
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