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Notifications et suites des contrôles![]() ![]()
RASFF En 2017, 3.764 notifications ont été effectuées par l’ensemble des Etats membres de l’UE via le système européen d’alerte rapide RASFF (Rapid Alert System for Food & Feed), pour des produits susceptibles de présenter un risque pour les hommes ou les animaux. 200 RASFF provenaient de Belgique : 45 suite à des contrôles à la frontière lors de l'importation, 80 suite aux informations provenant de l'autocontrôle d'une entreprise, 57 suite à un contrôle officiel sur le marché belge, 4 suite à des plaintes de consommateurs et 14 suite à des contrôles sur le e-commerce.
Évolution des notifications RASFF selon différents critères ![]() Top 5 des notifications RASFF émises par la Belgique en 2017
En 2017, le point de contact RASFF a diffusé 475 notifications en Belgique, informations additionnelles («additionals») comprises (celles-ci étant destinées à l’information ou au suivi des alertes). Notification obligatoire Tout opérateur exerçant des activités relevant de la compétence de l'AFSCA a l'obligation d'informer l'AFSCA lorsqu'il pense ou a des raisons de penser qu'un produit qu'il a importé, produit, cultivé, élevé, transformé, fabriqué ou distribué, peut être préjudiciable à la santé humaine, animale ou végétale (AR du 14/11/2003, art. 8 § 1er). Le tableau ci-dessous mentionne le nombre de notifications par secteur et son évolution. Nombre de notifications par secteur et évolution dans le temps
Le tableau ci-dessous mentionne le nombre de notifications par classe de dangers et son évolution dans le temps. Nombre de notifications par type de dangers et évolution dans le temps
Le nombre de notifications par des opérateurs a augmenté de 11% par rapport à 2016. En 2017, le nombre de notifications de dangers microbiologiques continue à augmenter (+15%), notamment suite à la présence de Listeria monocytogenes (+23%). Mais la plupart des notifications relatives aux dangers microbiologiques concernent encore toujours la présence de Salmonella sp. (274 notifications), et cela dans des denrées alimentaires, aliments pour animaux et matières premières d’aliments pour animaux. Les dangers microbiologiques demeurent le principal motif de notification (54%) ; ils sont suivis par les dangers chimiques (29%). Répartition des notifications suivant la nature du danger
Amendes administratives L'arrêté royal du 22 février 2001 organisant les contrôles effectués par l'AFSCA prévoit que les infractions constatées dans la chaîne alimentaire peuvent faire l'objet d'une sanction administrative, à savoir une amende administrative dont le paiement par le contrevenant éteint l'action publique. La procédure de proposition d’amende administrative est confiée, par rôle linguistique, à un juriste-commissaire aux amendes administratives. Après avoir mis les parquets en mesure de poursuivre les infractions constatées, il propose le paiement d’une amende administrative. Pour les délits (peine correctionnelle), un montant de 200 € à 40.000 € est proposé. Ce montant est de 100 € pour les contraventions (peine de police). Le commissaire aux amendes administratives se réfère aux dispositions pénales des différentes lois de compétence de l’AFSCA en tenant compte notamment des situations individuelles des contrevenants, de la gravité ou du nombre d’infractions et de leur impact sur la santé des consommateurs, sur la santé animale ou la santé végétale ainsi que de l’état éventuel de récidive. Evolution du nombre de dossiers traités par les commissaires aux amendes administratives
Matières principales donnant lieu à un procès-verbal (parmi une cinquantaine de mots-clés)
Comme les années précédentes, des infractions sont souvent constatées dans le secteur horeca et la petite distribution et ce, en raison d’une moindre professionnalisation des responsables. Pour répondre à ce constat, depuis début 2011, l’AFSCA propose, sous certaines conditions, une alternative à l’amende administrative aux établissements de l’horeca, à savoir la participation à une formation de la cellule de vulgarisation de l’AFSCA. En 2017, 2.106 opérateurs ont eu la possibilité de recourir à cette alternative (1.961 en 2015 et 1.950 en 2016), dont 524 se sont effectivement inscrits à une formation (745 en 2015 et 672 en 2016). 179 de ceux-ci ont déjà bénéficié du retrait (partiel) de l’amende administrative (564 en 2015 et 533 en 2016).
Retrait ou refus d’agrément ou d’autorisation Lorsque les autres mesures (avertissements, PV…) ont été appliquées sans succès, l’AFSCA lance la procédure de refus, de retrait ou de suspension de l’agrément ou de l’autorisation. En cas de confirmation de cette sanction, et uniquement s’il s’agit d’une procédure de retrait, l’opérateur peut demander son audition devant la commission de recours de l’AFSCA. En 2017, 49 procédures de refus et 55 procédures de retrait ont été initiées :
Par ailleurs, 11 opérateurs ont fait l’objet d’un retrait immédiat (sans possibilité de recours) étant donné la gravité des faits constatés. |
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