www.afsca.be       AFSCA - RAPPORT D'ACTIVITÉS 2017
Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire
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  Notifications et suites des contrôles Version imprimable   |   Dernière mise à jour le 14.06.2018

RASFF
Notification obligatoire
Amendes administratives
Retrait ou refus d’agrément ou d’autorisation




RASFF

En 2017, 3.764 notifications ont été effectuées par l’ensemble des Etats membres de l’UE via le système européen d’alerte rapide RASFF (Rapid Alert System for Food & Feed), pour des produits susceptibles de présenter un risque pour les hommes ou les animaux. 200 RASFF provenaient de Belgique : 45 suite à des contrôles à la frontière lors de l'importation, 80 suite aux informations provenant de l'autocontrôle d'une entreprise, 57 suite à un contrôle officiel sur le marché belge, 4 suite à des plaintes de consommateurs et 14 suite à des contrôles sur le e-commerce.

  Denrées alimentaires Aliments pour animaux Matériaux de contact
Alertes 76 6 8
Informations 43 28 2
Produits bloqués à la frontière 36 1 0
Total 155 35 10


Évolution des notifications RASFF selon différents critères



Top 5 des notifications RASFF émises par la Belgique en 2017

En fonction du danger
Micro-organismes pathogènes 32,5%
Mycotoxines 12,5%
Résidus de médicaments vétérinaires 10,0%
Contaminants industriels 6,0%
Résidus de pesticides 5,5%

En fonction de la catégorie de produit
Viandes de volailles (produits à base de) 15,5%
Fruits à coque et produits dérivés 12,5%
Viandes (autre que volaille) (produits à base de) 11,0%
Aliments pour animaux 10,5%
Compléments alimentaires 7,5%


En 2017, le point de contact RASFF a diffusé 475 notifications en Belgique, informations additionnelles («additionals») comprises (celles-ci étant destinées à l’information ou au suivi des alertes).




Notification obligatoire

Tout opérateur exerçant des activités relevant de la compétence de l'AFSCA a l'obligation d'informer l'AFSCA lorsqu'il pense ou a des raisons de penser qu'un produit qu'il a importé, produit, cultivé, élevé, transformé, fabriqué ou distribué, peut être préjudiciable à la santé humaine, animale ou végétale (AR du 14/11/2003, art. 8 § 1er). Le tableau ci-dessous mentionne le nombre de notifications par secteur et son évolution.

Nombre de notifications par secteur et évolution dans le temps
Secteur 2015 2016 2017
Secteur primaire 97 88 110
Transformation 482 588 636
Distribution 219 233 265
Import-Export 1 1 2
Total 799 910 1.013

Le tableau ci-dessous mentionne le nombre de notifications par classe de dangers et son évolution dans le temps.

Nombre de notifications par type de dangers et évolution dans le temps
Type de dangers 2015 2016 2017
Dangers chimiques 240 270 297
Dangers biologiques 31 30 25
Dangers microbiologiques 408 473 543
Dangers physiques 57 70 68
Autres dangers 63 67 80
Total 799 910 1.013

Le nombre de notifications par des opérateurs a augmenté de 11% par rapport à 2016.

En 2017, le nombre de notifications de dangers microbiologiques continue à augmenter (+15%), notamment suite à la présence de Listeria monocytogenes (+23%). Mais la plupart des notifications relatives aux dangers microbiologiques concernent encore toujours la présence de Salmonella sp. (274 notifications), et cela dans des denrées alimentaires, aliments pour animaux et matières premières d’aliments pour animaux.

Les dangers microbiologiques demeurent le principal motif de notification (54%) ; ils sont suivis par les dangers chimiques (29%).

Répartition des notifications suivant la nature du danger
Type de dangers Danger 2015 2016 2017
Dangers chimiques Métaux lourds 15 17 28
Résidus de médicaments vétérinaires 71 89 75
Résidus de pesticides 61 71 62
Mycotoxines 14 24 28
Colorants non autorisés 11 12 13
Dioxines & PCB 6 2 8
Migration 1 3 2
Allergènes 54 24 20
Autres dangers chimiques 7 28 61
Dangers biologiques Maladies animales (Notifiées par le canal de la notification obligatoire) 19 12 11
Maladies des plantes et organismes parasites 8 11 14
Autres dangers biologiques 4 7 0
Dangers microbiologiques Bacilllus sp. 16 5 9
Campylobacter 3 1 3
Clostridium sp. 2 0 0
Escherichia coli 14 19 19
Listeria monocytogenes 69 118 145
Salmonella sp. 267 278 274
Vibrio sp. 1 2 0
Staphylococcus aureus 3 1 1
Pseudomonas sp. (Ps. aerogunosa, Ps. fluorescens) / / 12
Toxi-infections alimentaires supposées 15 11 12
Levures 0 3 1
Moisissures 2 6 7
Hépatite A 0 0 1
Norovirus / 7 7
Autres dangers microbiologiques 16 22 52
Dangers physiques Plastique 8 23 13
Caoutchouc / 4 0
Métal 8 18 17
Verre 17 6 19
Bois & papier 5 4 0
Caillou 0 4 0
Matériau d’emballage 0 0 0
Matériel biologique 9 6 9
Autres corps étrangers 10 5 10
Autres dangers Autocontrôle, traçabilité 6 3 5
Hygiène & infrastructure 1 0 2
OGM 2 0 0
Garanties 4 5 4
Pesticides (non autorisés, périmés, étiquetage) 14 1 0
Importations illégales de chiots 0 0 0
Danger non spécifié 10 26 31
Etiquetage 26 32 38
Total   799 910 1.013




Amendes administratives

L'arrêté royal du 22 février 2001 organisant les contrôles effectués par l'AFSCA prévoit que les infractions constatées dans la chaîne alimentaire peuvent faire l'objet d'une sanction administrative, à savoir une amende administrative dont le paiement par le contrevenant éteint l'action publique.

La procédure de proposition d’amende administrative est confiée, par rôle linguistique, à un juriste-commissaire aux amendes administratives. Après avoir mis les parquets en mesure de poursuivre les infractions constatées, il propose le paiement d’une amende administrative. Pour les délits (peine correctionnelle), un montant de 200 € à 40.000 € est proposé. Ce montant est de 100 € pour les contraventions (peine de police).

Le commissaire aux amendes administratives se réfère aux dispositions pénales des différentes lois de compétence de l’AFSCA en tenant compte notamment des situations individuelles des contrevenants, de la gravité ou du nombre d’infractions et de leur impact sur la santé des consommateurs, sur la santé animale ou la santé végétale ainsi que de l’état éventuel de récidive.


Evolution du nombre de dossiers traités par les commissaires aux amendes administratives
  2015 2016 2017
En allemand 32 27 23
En français 2.951 3.012 3808
En néerlandais 3.351 3.742 4046
Total 6.334 6.781 7.877

  2015 2016 2017
Nombre de propositions initiales 5.543* 6.012* 6.831*
(+73 dossiers en cours de traitement)
Dossiers transmis au parquet (sans proposition) 791* 773* 973*
Montant total proposé pour les amendes 2.987.438 €* 3.451.225 €* 4.032.810 €*
*Ces nombres évoluent en fonction du traitement par les parquets et par le commissaire aux amendes administratives.


Matières principales donnant lieu à un procès-verbal (parmi une cinquantaine de mots-clés)
  2015 2016 2017
Température des denrées alimentaires 12,6 % 13,3 % 8,4 %
Conditions d'entreposage 9,7 % 8,4 % 7,4 %
Hygiène du personnel 11,1 % 11,3 % 9,5 %
Hygiène dans l’horeca 9,9 % 11,0 % 9,5 %
Étiquetage des denrées alimentaires 5,1 % 2,9 % 3,2 %
Autocontrôle 8,1 % 8,8 % 11,5 %
Hygiène dans la distribution 6,8 % 7,3 % 6,8 %
Produit déclaré nuisible 4,4 % 4,5 % 4,1 %
Interdiction de fumer dans l’horeca 2,3 % 2,4 % 1,8 %


Comme les années précédentes, des infractions sont souvent constatées dans le secteur horeca et la petite distribution et ce, en raison d’une moindre professionnalisation des responsables.

Pour répondre à ce constat, depuis début 2011, l’AFSCA propose, sous certaines conditions, une alternative à l’amende administrative aux établissements de l’horeca, à savoir la participation à une formation de la cellule de vulgarisation de l’AFSCA.

En 2017, 2.106 opérateurs ont eu la possibilité de recourir à cette alternative (1.961 en 2015 et 1.950 en 2016), dont 524 se sont effectivement inscrits à une formation (745 en 2015 et 672 en 2016). 179 de ceux-ci ont déjà bénéficié du retrait (partiel) de l’amende administrative (564 en 2015 et 533 en 2016).


Afin de stimuler les opérateurs du secteur B2C (par exemple les boulangers, bouchers, supermarchés, crèches, commerçants ambulants, agriculteurs qui vendent leurs produits à la ferme) à faire valider leur système d'autocontrôle, le 1er janvier 2014, l'AFSCA a lancé une initiative dans le cadre des amendes administratives. Cette initiative vise à dispenser les opérateurs du paiement de leur amende administrative, pour les PV dressés à partir du 1er janvier 2014, s'ils font valider leur système d’autocontrôle dans un délai déterminé par un organisme de certification agréé par l'AFSCA et s'ils obtiennent ainsi un Smiley.

Les opérateurs actifs dans le secteur de l'horeca peuvent également opter pour cette solution (mais ils ne peuvent être dispensés de leur amende administrative que si l'ensemble du personnel suit une journée de formation ou s'ils font valider leur système d'autocontrôle avec obtention du Smiley).

Le groupe cible de cette mesure de faveur comptait 4.389 opérateurs : 26 opérateurs ont conclu un contrat avec un organisme de certification agréé et 12 opérateurs ont déjà obtenu la levée (partielle) de leur amende administrative grâce à la validation de leur système d’autocontrôle.

Les chiffres précités doivent être considérés comme provisoires pour ce qui concerne l'année 2017. En effet, les procès-verbaux des derniers mois de 2017 sont encore en cours de traitement.




Retrait ou refus d’agrément ou d’autorisation

Lorsque les autres mesures (avertissements, PV…) ont été appliquées sans succès, l’AFSCA lance la procédure de refus, de retrait ou de suspension de l’agrément ou de l’autorisation. En cas de confirmation de cette sanction, et uniquement s’il s’agit d’une procédure de retrait, l’opérateur peut demander son audition devant la commission de recours de l’AFSCA.

En 2017, 49 procédures de refus et 55 procédures de retrait ont été initiées :
  • 12 procédures ont fait l’objet d’un recours auprès de la commission de recours de l’AFSCA, sur lequel le Ministre a dû statuer. Le Ministre a confirmé la décision initiale de l’AFSCA pour 7 dossiers, et a réduit la période proposée de suspension d’activité pour un dossier. Les 4 derniers dossiers sont toujours en cours d’évaluation auprès de la commission de recours.
  • Dans 33 cas, la mesure envisagée par l’AFSCA a été confirmée et l’opérateur a dû mettre fin aux activités de son établissement.
  • Dans 52 dossiers, la procédure a été arrêtée suite à la mise en ordre de l’opérateur ou suite à l’arrêt volontaire de ses activités.
  • 7 dossiers sont toujours en cours.

Par ailleurs, 11 opérateurs ont fait l’objet d’un retrait immédiat (sans possibilité de recours) étant donné la gravité des faits constatés.
 
   
Notre mission est de veiller à la sécurité de la chaîne alimentaire et à la qualité de nos aliments, afin de protéger la santé des hommes, des animaux et des plantes.

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